Maire de Tours de 2017 à 2020, adjoint au maire dès 2014, et actuellement élu d’opposition, le centriste Christophe Bouchet a été le premier à se lancer dans la campagne pour les élections municipales 2026. « Je suis assez gourmand car pour la première fois depuis longtemps il y aura une opposition de projet contre projet » explique le candidat qui annonce avoir réuni une quarantaine de personnes derrière lui, « une équipe paritaire avec des anciens et des nouveaux ».
« En porte à porte tous les soirs de 17h à 19h » Christophe Bouchet veut occuper au maximum le terrain pour gagner en notoriété. Car même si il a promis de s’allier avec l’élu Les Républicains Olivier Lebreton, également candidat déclaré à la mairie, on ne sait pas encore lequel des deux sera tête de liste.
Tandis que son partenaire a présenté il y a quelques jours le résultat d’une enquête de terrain auprès d’une grosse centaine de commerçants, Christophe Bouchet a lui dévoilé ses trois premières propositions concrètes. L’échantillon d’un programme qui devra être prêt d’ici début 2026 au plus tard, avec des mesures « budgétées et dont on donnera le calendrier de réalisation ».
La première priorité sera « un rétablissement immédiat de l’éclairage public » dans les quartiers où il est actuellement coupé au cœur de la nuit (pour des raisons d’économie d’électricité et de respect du rythme de la biodiversité selon l’équipe municipale en place).
S’appuyant sur des retours de riverains, le candidat « assume » de privilégier « des rues confortables » aux mesures environnementales. « Mais on n’est pas fous : si on peut moduler l’éclairage on le fera » explique Christophe Bouchet qui veut aussi achever – en 3 ans – le remplacement des lampadaires par des lampes LED (moins énergivores) et ne s’oppose pas à l’éclairage avec détecteur de mouvements comme mis en place sur le Pont de Fil, le Pont Wilson ou dans le quartier Colbert. « A titre personnel, ça marche plutôt bien à vélo » estime-t-il.
La 2e mesure annoncée est une promesse : 0 augmentation d’impôt municipal (mais pas de garantie pour les impôts gérés par la Métropole comme ceux sur les déchets). Et la 3e c’est « un plan d’urgence pour les équipements sportifs » en commençant par une grande rénovation du Stade Tonnellé pour améliorer les installations actuelles et doper sa capacité (5 000 à 5 500 places contre 4 000 aujourd’hui). Un projet qui coûterait environ 15 millions d’€.
D’autres propositions seront dévoilées dans les semaines à venir, notamment le 22 mai lors d’une réunion publique autour de la culture Salle Tonnellé. Et d’ici juin, on devrait en savoir plus sur le casting. Outre Christophe Bouchet et Olivier Lebreton, d’autres candidats sont sur les rangs pour mener une liste unie de la droite et du centre. Arriveront-ils à partir tous ensembles ? C’est la question du moment et ce n’est pas si sûr.
