C’est le 11e problème du genre en 4 mois. Ce mardi 11 février, le vol Ryanair Marrakech-Tours a dû aller se poser à Nantes car le brouillard était trop épais pour qu’il atterrisse normalement sur la plateforme tourangelle.
Parti du Maroc peu après 7h du matin, le Boeing 737 a donc touché terre aux environs de 10h en Loire-Atlantique, obligeant ses passagers à débarquer et à prendre des cars pour rentrer jusqu’en Indre-et-Loire. L’appareil a lui attendu la levée du brouillard pour faire un saut de pouce à vide et rejoindre Tours à 12h16 afin d’y récupérer les voyageurs désirant rejoindre le Maghreb. Il est donc arrivé avant les personnes qu’il transportait.
Ainsi, le vol Tours-Marrakech prévu à 10h25 a décollé à 13h06 soit près de 3h après l’heure prévue, mais au moins il n’a pas été annulé. Il s’est posé sur son aéroport de destination à 15h45.
Ce genre d’incident s’est déjà produit mardi 4 février, et samedi 1er février. Il pourrait y en avoir encore d’autres si l’hiver humide se poursuit, l’aéroport de Tours n’étant pas assez bien équipé pour garantir des atterrissages en toute sécurité lorsque le brouillard est épais. Un tel dispositif coûterait trop cher par rapport au faible nombre de vols (200 000 passagers par an).
La seule solution : éviter les arrivées trop tôt à Tours, afin d’espérer que le brouillard se soit levé lorsque les avions veulent toucher terre. Selon le directeur de l’aéroport interrogé par la NR des discussions sont en cours avec Ryanair. Mais elles n’ont pas encore abouti, et il faudra peut-être attendre plusieurs mois avant que ce soit le cas.
La compagnie low cost pourrait aussi décider de supprimer purement et simplement la liaison qui va finir par lui coûter cher. Elle l’a déjà fait sur d’autres liaisons où elle jugeait les difficultés trop nombreuses par rapport aux profits engrangés.
