Des ateliers de dessin avec une pro dans un bar du Vieux-Tours

Les activités créatives ont la cote en ce moment. Même pour les débutants. Après la broderie, la poterie ou la peinture sur céramique, pourquoi ne pas vous initier au dessin ? C’est ce que propose la peintre en décor tourangelle Hélène Camus du Prisme de l’Art.

Evoluant dans le monde artistique depuis le lycée, la professionnelle a réalisé des restaurations de peintures dans des églises mais aussi créé des décors dans des restaurants, des boutiques ou chez des particuliers. « J’en fais toujours mais j’ai orienté mon travail vers la transmission pour enseigner la théorie et la technique de façon accessible » nous raconte-t-elle.

En parallèle d’un travail de vulgarisation de l’histoire de l’art sur Instagram et YouTube (avec des vidéos sur La Joconde, la Journée Mondiale du Bain ou une expo parisienne sur les zombies), Hélène Camus donne donc des cours particuliers de dessin… et depuis janvier 2025, elle organise également des séances collectives au bar Le Strapontin, Rue Châteauneuf, dans le Vieux-Tours.

Organisés une fois tous les 15 jours, les StrapArt Cafés se déroulent le mercredi à 15h avec boisson et pâtisserie à poser à côté de sa feuille et de ses crayons. « Il n’y a pas besoin d’avoir déjà une pratique du dessin. C’est vraiment ouvert à tous. Et si jamais c’est nécessaire je guide, on fait les premiers pas ensemble » nous rassure Hélène Camus qui a choisi le Strapontin pour son côté « très vivant » avec ses expos d’artistes et ses 4 concerts hebdomadaires : « C’est un lieu inspirant où la population aime l’art » relève-t-elle.

La professeure pousse d’ailleurs son concept de cours collectif encore plus loin avec un StrapApéro une fois par mois. Elle y suggère par exemple de dessiner en direct les groupes en train de faire leurs balances avant le concert. « J’ai appris beaucoup en copiant et je pense que le fait d’observer enrichit beaucoup notre pratique en dessin. Que l’on reproduise le tableau d’un musée ou qu’on soit en extérieur, il faut d’abord regarder comment les choses s’articulent, comment elles sont alignées. Tout cela n’est pas automatique. Souvent on dessine ce qu’on sait et pas ce qu’on voit » raconte Hélène Camus.

Pour connaître les dates des ateliers ou réserver votre place, rendez-vous sur le site ou les réseaux sociaux du Prisme de l’Art.

Olivier Collet

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