On estime que l’agglomération de Tours regroupe environ 30 000 étudiantes et étudiants en comptant les effectifs de l’Université + l’apprentissage ou les écoles privées. Cela représente plus de 40% de la population étudiante du Centre-Val de Loire. Des jeunes qui ont parfois du mal à financer leurs études, ou leur vie quotidienne ce qui les pousse à chercher des revenus via le travail.
Selon une étude de l’INSEE parue jeudi 17 octobre, 28% des étudiants du Centre-Val de Loire ont une activité rémunérée en parallèle de leurs études. Attention ! Cela comprend les jobs étudiants ou les activités d’autoentreprise mais aussi celles et ceux qui sont en contrat d’apprentissage. Comme leur nombre progresse, il fait mécaniquement augmenter la proportion de jeunes ayant un emploi pendant leur cursus.
En Centre-Val de Loire, on est ainsi passé de 13,6% de jobs liés aux études en 2015 à 17,6% en 2021. 90% sont des contrats d’apprentissage.
Cependant, selon l’INSEE, « les « petits boulots » sans lien direct avec les études et appelés « jobs » étudiants représentent un emploi étudiant sur cinq ». L’étude indique également que la majorité des étudiants qui travaillent sont des femmes. Au final, le recours à ces contrats est en petite hausse : de 5,3% à 5,6% en 7 ans. Sans surprise, ce sont surtout celles et ceux qui ne vivent pas chez leurs parents qui ont le plus besoin de ces emplois.
Ce qu’il est intéressant d’observer, c’est que la part d’étudiants qui travaille bondit selon le niveau de diplôme. Ainsi, pour les filières Bac+5 et supérieures, il y a 59% d’activité professionnelle. Un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale sachant qu’à ce niveau on compte 33% de jeunes occupant une activité en lien avec leurs études mais aussi 19% d’autres activités rémunérées (et on pense notamment aux étudiants chefs d’entreprises, de plus en plus nombreux).