A partir de ce lundi 22 janvier, la ville de Tours va tester sur un grand nombre de rues, l’extinction de l’éclairage public la nuit entre 1h et 5h du matin. Ceci concerne toute la ville, hors hyper centre-ville.
L’objectif affiché par la Municipalité est multiple : d’abord faire des économies d’énergie, mais aussi financières (gain de 500 000 euros estimé par an), mais aussi de préserver la biodiversité perturbée par l’éclairage permanent a expliqué lundi 18 décembre, Martin Cohen, adjoint au maire délégué à la transition écologique et énergétique.
Ce déploiement général sur toute la ville se fera au long de l’année 2024, selon le plan suivant :
Pour l’instant, une expérimentation avait été menée dans les quartiers des Douets, Febvotte et Blanqui pendant six mois. Celle-ci a été jugée positive par la majorité municipale. Martin Cohen explique ainsi que selon « une évaluation menée auprès des habitants concernés, il y a eu 60% d’avis positifs ». En réponse à l’opposition et le groupe « Tours Nous Rassemble » qui s’est inquiété en Conseil Municipal de la sécurité des personnes face à cette mesure, l’élu de la majorité a indiqué que lors de l’expérimentation « nous n’avons pas constaté de hausse de la délinquance, voire même une diminution. »
Néanmoins des boitiers d’urgence permettant de rallumer les lampadaires à distance en cas de besoin ont été installés.
A noter également que dans le cadre du projet « Un peu plus près des étoiles », lauréat du premier budget participatif, des lampadaires à détection de mouvement ont été installés dans le quartier Colbert en juin dernier et d’autres seront opérationnels sur le Pont Wilson à compter de janvier prochain.
Ce dispositif sera peut-être généralisé dans l’avenir, mais Martin Cohen a précisé que si la ville devait changer l’intégralité de l’éclairage public, le coût serait de 18 millions d’euros, d’où le changement progressif envisagé.
