Projets, subventions, économies… : les chiffres du budget 2017 à Tours

La ville annonce une hausse de ses investissements et une réduction de sa dette.

Lundi après-midi c’est conseil municipal à Tours. Et comme le vote du budget 2017 figure à l’ordre du jour, la séance débutera dès 14h30 (ça risque d’être long). En guise de préambule, le maire de Tours Serge Babary et sa nouvelle adjointe en charge des finances (Hélène Millot) ont donné un premier aperçu de l’état des comptes de la ville et des projets prévus pour cette année 2017.

On va tout vous expliquer de la manière la plus simple possible…

Au total, cette année, Tours prévoit de dépenser 246 millions d’euros. C’est beaucoup moins qu’en 2016 car, avec le passage en communauté urbaine puis bientôt en métropole, la ville a transféré bon nombre de salariés à Tour(s)Plus et ne gère plus de nombreuses dépenses comme l’entretien des routes, les parcs et jardins ou la gestion de l’eau.

On notera aussi qu’actuellement, la dette de la ville est de 224 millions d’euros « soit 1 625€ par habitant, 200€ de moins qu’il y a 3 ans » affirme Hélène Millot. Cette dette devrait encore être orientée à la baisse cette année, l’objectif étant qu’elle soit inférieure à 220 millions d’euros au soir du 31 décembre : « notre capacité de désendettement est de 13 ans contre 18 ans en 2014. C’est un chiffre important car c’est celui que les banques regardent » explique Serge Babary.

Pour faire baisser cette dette, c’est simple : il faut que Tours emprunte moins que ce qu’elle rembourse à ses créanciers. Et qu’au passage elle fasse des économies sur son fonctionnement. Tout cela est en marche selon les informations fournies par la municipalité : « nos efforts commencent à produire des résultats, je ne peux pas ne pas le dire : ça fait plaisir » se réjouit le maire qui rappelle qu’il fait face à la baisse des dotations de l’Etat (25 millions versés pour 2017, 11 de moins en 3 ans) et se plaint aussi d’autres mesures coûteuses comme la réforme des ryrhtmes scolaires où la hausse du point d’indice des fonctionnaires qui a entraîné une augmentation de leurs salaires.

Malgré cela, Serge Babary a réussi à maintenir l’enveloppe de subventions : 18,5 millions d’euros, « on ne pourra pas me faire ce reproche-là » espère-t-il (réponse lundi au conseil). Les taux d’imposition de la ville (taxe d’habitation et foncière) n’augmentent pas (la dernière hausse c’était en 2015) et les abattements sont reconduits (par exemple il y en a un pour les personnes handicapées).

Concernant les investissements, il y en aura pour 27 millions d’€ (contre 25 millions en 2016) « auxquels il faut ajouter les investissements de la métropole » souligne le maire. Par exemple, alors que l’an dernier c’est la ville qui payait la rénovation des rues pour un million d’euros, cette somme sera désormais dépensée par Tour(s)Plus.

A quoi servira l’argent ? Quelques exemples ont été avancés : 1,5 million pour le chantier du haut de la Rue Nationale (en attente de démarrage), 86 000€ pour la mise en lumière de monuments, 25 000€ pour de l’aménagement sur les bords de Loire, 400 000€ de désamiantage sur divers bâtiments publics, 190 000€ pour des ascenseurs neufs à la mairie, 205 000€ pour acheter des véhicules, 800 000€ sur le Palais des Sports (dont 570 000€ pour la patinoire, le reste pour refaire le sol de la salle Grenon), 930 000€ permettront de moderniser les horodateurs, 35 000€ dans les aires de jeux…

Enfin, dans la liste, on peut noter des investissements pour la reconstruction de la crèche Leccia, le projet d’école aux Deux-Lions ou la future auberge de jeunesse de l’Avenue de Grammont.

Olivier COLLET

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