Voici une nouvelle adresse à découvrir Place du Monstre.
De la carafe d’eau aux lunettes de notre serveur en passant par la taille des couteaux, la grande balance sur le bar, le rubix cube aux toilettes ou l’agréable largeur des tables (même pour deux)… Au QG, rien ne laisse indifférent. Ouvert depuis trois mois, ce restaurant de la Place du Grand Marché de Tours annonce très vite la couleur : ici la carte change tous les jours, en fonction de l’arrivage du marché et des fournisseurs sélectionnés par la maison. On y trouve deux entrées, deux plats et deux desserts. Et quelques suggestions pour les plus difficiles (entrecôté black angus, par exemple).
Le menu est proposé à 25€ pour entrée-plat ou plat-dessert, 30€ les trois. C’est un tarif assez haut de gamme mais que l’on ne regrette pas. Pour exemple, ce 13 août, le carpaccio de mulet de Loire accompagné de tomates cerises jaunes avait un goût excquis et un assaisonnement particulièrement réussi. En face de nous, la mosaïque de tomates anciennes n’avait pas non plus à rougir. Et que dire du plat : ce dos de cabillaud enveloppé dans des feuilles de blette. Fondant. Très fondant. Un délice réhaussé avec une peiite sauce safranée et des légumes de saison à la douceur appréciable. C’est par ailleurs très joliment disposé. Mais on avait encore faim une fois l’assiette terminée. Une excellente raison de prendre un dessert, cela dit.
Il faut savoir se lâcher parfois. Donc voici venu un mi-cuît au chocolat avec une chantilly très légère et un caramel au beurre salé. Classique mais efficace. En revanche, les fraises avec ricotta et sauce au curry, ça c’est culotté et surtout très bon. On apprécie grandement cette originalité qui montre bien la patte d’un chef dont on espère bien goûter d’autres excentricités. On donnera par ailleurs de bons points à la carte des vins : beaucoup de références locales et presque que du bio. Bref, le QG, voilà vraiment un nouvel espace où se poser tranquillement quand on a le temps d’apprécier un repas dans une ambiance moderne et conviviale.
Olivier COLLET
