La dernière journée des 20 ans de Terres du Son restera dans les mémoires. Et ça n’a rien à voir avec le rideau d’eau qui s’est abattu sur la Domaine de Candé à la fin du concert de Danakil, un peu avant 20h. En fait, on va se souvenir de ce dimanche pour sa beauté artistique. Un croisement de styles comme sait le faire le festival depuis deux décennies, revendiquant d’être à rebours d’autres événements qui misent 90% du budget sur la musique (contre 30% ici).

Ainsi, à 1h du matin, il restait encore une foule dense pour entourer le spectacle Color Wheels de la Compagnie Off, joyau local basé à St-Pierre-des-Corps et qui montrait, à Monts, une création pensée pour le mythique festival Burning Man aux Etats-Unis, déjà présentée à Tours ou Amboise, mais encore plus pertinente sur une prairie dégagée comme celle de Terres du Son, laissant aux artistes tout l’espace pour évoluer librement. Et au public de loisir de jouer avec les roues lumineuses, et de marcher avec elles… voire en elles.







Cette soirée était d’ailleurs totalement placée sous le signe du mouvement comme l’a prouvé Hervé, rockeur électrique et éclectique qui a pris – avec brio – la suite de Lamomali sur la scène Propul’Son…





Parce qu’il en faut de la personnalité pour garder un public chaud bouillant après un show comme celui livré par Fatoumata Diawara et Matthieu Chedid. Déjà venu pour la 10e édition de Terres du Son, -M- est décidément l’habitué des moments qui comptent pour le festival. Et il sait y faire, tant sur la scénographie que sur la qualité musicale. Les guitares, la batterie, les voix, le décor… Tout était parfait, solaire, énigmatique mais en même temps si accessible. Un bijou.








De ce 13 juillet musical, on retiendra aussi l’énergie de Danakil sur la grande scène, ou de Supra Mama sous le Chapiteau. Et globalement le sourire des 45 000 personnes venues fouler l’herbe de la prairie ou de l’Eco Village. C’est moins que ce les organisateurs espéraient puisque l’équilibre financier se situe plutôt autour des 50 000 entrées, mais L’ASSO n’est pas nécessairement en péril pour autant. Elle a montré en 20 ans qu’elle savait s’adapter aux vicissitudes (intempéries, Covid, contre-performances de billetterie), et surtout qu’elle savait fédérer autour du projet (1 400 bénévoles dont 200 issues de structures médico-sociales.


La vibe de Terres du Son 2025 vous allez la voir résumée ci-dessous dans le grand diaporama de Laurent Depeigne :



























