Fermeture de Sandvik : l’incompréhension de Cédric de Oliveira

Le maire de Fondettes ne cache pas sa colère

Trois jours après l’annonce de la fermeture de l’usine de Fondettes du groupe Sandvik, avec à la clé 161 suppressions de postes, le maire de la commune ne décolère pas. Cédric de Oliveira a appris la nouvelle comme tout le monde mardi, et fait part de son « incompréhension la plus totale ».

« C’est un groupe qui a fait 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, avec une marge qui a augmenté de 18 points, ce n’est pas acceptable et je ne veux pas en rester là. Avec les députés nous allons interpeller le ministre de l’économie Bruno Le Maire » poursuit-il. Et celui qui est également président de l’association des maires d’Indre-et-Loire d’expliquer qu’il co-signe une lettre à Bruno Le Maire avec le président des maires ruraux d’Indre-et-Loire, Guy de Brantes. « Cela va impacter tout le département, nous avons recensé par exemple 90 familles vivant dans le monde rural parmi celles des salariés. »

Ce qui met en colère Cédric de Oliveira c’est à la fois l’annonce surprise du groupe Sandvik, 3 ans après une première vague de licenciements qui auraient dû permettre à l’usine de Fondettes d’être pérénisée selon les discours d’époque, mais aussi l’absence de considération envers les salariés : « L’entreprise n’a pas le droit de négliger le capital humain comme cela ». Que peut faire dès lors un élu local une fois une telle décision prise ? « Accompagner au mieux les salariés » explique Cédric de Oliveira. Ce dernier a reçu ce mercredi le directeur de Sandvik, « Il a pris l’engagement d’un accompagnement exemplaire » poursuit le maire de Fondettes avant de conclure : « Je serai extrêmement vigilant aux négociations qui débutent la semaine prochaine ».

Mathieu Giua

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