Après 17 ans occupé par la boulangerie-pâtisserie traditionnelle Ô Coquelicot, le 7 bis rue Etienne Cosson a aujourd’hui de nouveaux propriétaires.
Depuis ce mardi 26 août, à quelques pas du centre commercial Ma Petite Madelaine, le couple formé par Charline Patry et Julien Lemonnier a complètement rénové ces anciens locaux pour y ouvrir son propre coffee shop-boulangerie-pâtisserie : Bonne Heure.
Même si les vendeuses sont toujours les mêmes, le côté “tradi” des anciens propriétaires a laissé sa place à la modernité avec un décor tendance et une sélection de pâtisseries mélangeant classique et originalité. On pourra par exemple retrouver d’appétissantes tartes au citron revisitées avec une mousse légère ou encore des macarons nectarine-verveine.
Des recettes créées par Charline qui a aujourd’hui un CV bien rempli avec 3 CAP Cuisine, Pâtisserie et Chocolaterie ainsi qu’un BTM (Brevet Technique des Métiers) Pâtissier, Glacier, Confiseur, Traiteur et, pour compléter le tout, un diplôme de barista.
Concernant la boulangerie, là aussi le couple cherche à sortir du lot en proposant des pains de qualité, inspirés des méthodes ancestrales et que toute personne intolérante au gluten peut déguster. “Pour diminuer la force du gluten, on fait une fermentation très longue avec très peu de ferments, moins de sel et un pétrissage réduit par rapport à un pain classique. En tout, la fabrication prend environ 20 heures par fournée.”, nous explique Julien, détenteur d’un brevet professionnel en boulangerie avec une mention complémentaire dans le travail des pains spéciaux.
Qui dit coffeeshop dit bien sûr boissons. Bonne Heure propose ainsi à ses clients une large gamme de produits qui évoluera en fonction des saisons. On pourra par exemple s’attendre à déguster des latte macchiato chamallow grillé ou peut-être des boissons à base de sirop de citrouille et de cannelle, très tendance durant cette période de l’année.
Côté provenance des produits, l’établissement privilégie le local et ne jure que par le 100% fait maison concernant les pâtisseries et la boulangerie (même pour les sandwichs). Pour le café, c’est chez un torréfacteur de Lyon que Charline et Julien se fournissent.
Moins d’une semaine après l’ouverture, la clientèle semble conquise. “Depuis mardi, on n’arrête pas d’augmenter les quantités chaque jour mais on finit quand même avec une vitrine vide”, plaisante Julien.
Des premiers retours appréciés par le couple qui redoutait la transition entre les deux enseignes : “Beaucoup de gens avaient leurs petites habitudes avec les anciens propriétaires, avec leurs produits préférés, etc.. Mais grâce à nos supers vendeuses, les gens prennent plaisir à découvrir nos produits”, raconte Charline.
Audrey Lecomte
