Du suspense avant le second tour des élections législatives dans la 3e circonscription d’Indre-et-Loire. Déjà dimanche, les résultats ont été incertains toute la soirée. Un match pour la première place entre Jules Robin, candidat soutenu par le Rassemblement National et le président contesté des républicains Eric Ciotti… et le député sortant Henri Alfandari représentant du camp présidentiel.
Finalement c’est le membre du parti Horizons qui termine en tête (de 449 voix), notamment grâce à ses bons scores à Saint-Avertin, Chambray ou Veigné.
Derrière, la candidate Nouveau Front Populaire a totalisé un peu plus de 25% des voix. Ce score permet à Sandra Barbier de se maintenir au second tour mais les consignes nationales de la gauche exigent son retrait vu qu’elle est arrivée en 3e position.
Dans un premier temps, dimanche soir, la militante La France Insoumise a accepté cette option avant de se raviser et d’annoncer son maintien. Une surprise générale plutôt critiquée. Après réflexion, Sandra Barbier a donc changé une 2e fois d’avis.
Dans un communiqué publié lundi 1er juillet, Sandra Barbier se justifie, évoquant « un contexte exceptionnel et alarmant » : « Notre volonté est de préparer la lutte contre un résultat exacerbant au niveau national. Cette décision n’est en aucun cas une désertion, ni même un signe d’affaiblissement de notre union » écrit-elle après avoir « pris compte » des retours de son camp.
Cela dit, la désormais ex-candidate n’appelle pas clairement à voter Henri Alfandari, seulement de n’accorder « aucune voix au Rassemblement National ». Ce geste pourrait néanmoins faciliter la réélection du député sortant qui bénéficie ainsi de réserves de voix théoriquement supérieures à celles de son adversaire.
