Présentation du dispositif mis en place par son directeur, Franck Boyer.
Quelles consignes avez-vous donné à vos équipes suite à la mise en place de l’état d’urgence ?
Ce sont presque des consignes du quotidien c’est-à-dire d’abord une extrême vigilance. D’assurer une présence dans les lieux très fréquentés de la ville notamment les commerces, les grandes surfaces et les lieux où il peut y avoir des rassemblements festifs, populaires, religieux… On ne pourra pas être partout comme devant les 80 établissements scolaires de Tours mais on a déjà des auxiliaires de sécurité devant ces établissements, présents au quotidien, et susceptibles de nous faire remonter la moindre information. A cela s’ajouteront des dispositifs plus spécifiques comme une patrouille sur un établissement un matin, sur un autre le soir.
J’en profite pour inviter nos concitoyens à respecter strictement les interdictions de stationner devant les établissements scolaires pour des raisons évidentes de sécurité. Les consignes sont très claires : il n’y aura aucune tolérance, ce sera la fourrière immédiate.
On est au-delà du niveau de sécurité renforcée après les attentats de janvier ?
Avec l’état d’urgence on a franchi une graduation supplémentaire mais pour les agents des forces de l’ordre, on reste sur la même vigilance. Ce doit être celle du quotidien pour un policier.
Comment s’est organisé le travail de la police municipale depuis ce week-end ?
Dès samedi on a appelé des effectifs en renfort que je remercie car ils ont répondu volontairement présent. Ils se sont eux-mêmes annoncés disponibles. En ces fêtes qui approchent, et en plus des mesures prévues avec la police nationale, nous allons encore augmenter notre vigilance sur les lieux à forte densité de population. Nous nous adopterons en temps réel, en fonction de ce qui peut par exemple être annoncé sur les réseaux sociaux. Nous serons ausis très présents sur le marché de Noël ou devant les bureaux de vote pour les élections des 6 et 13 décembre…
Les Tourangeaux peuvent sortir tranquilles ?
Les Tourangeaux sont protégés mais malheureusement nous ne sommes à l’abri de rien, même en province. J’invite donc tous les Tourangeaux à être attentifs, sans tomber dans une psychose. Qu’ils sollicitent les forces de l’ordre, en appelant le 17, lorsqu’ils constatent quelque chose de suspect comme un colis abandonné. C’est d’ailleurs de plus en plus le cas et nous remercions ceux qui nous font ces signalements.
O.C.