Les deux frères tourangeaux avaient carte blanche sur le festival. Ils ont même dû improviser.
« Ah c’est sûr, ce concert, on va s’en souvenir » lâchent d’entrée Fredo et Olivier, les deux frères qui composent le duo tourangeau Volo. Invités pour une carte blanche par le festival Terres du Son ce samedi à Monts, ils ont ouvert l’après-midi avec un concert émaillé de soucis techniques (une panne de groupe électrogène) : « c’était déjà arrivé une fois, ailleurs. Mais là, trois fois, c’est inédit. » Il en faut plus pour les déstabiliser, et les voici donc dans la fosse avec leurs copains : Wally, Les Joyeux Urbains et Le Grand Rouquin Blanc.
« En janvier, Hugues Barbotin nous a proposé de faire partie de la prog’. On lui a dit qu’on avait pas d’actu, pas d’album à vendre mais ce n’est pas ce qu’il cherchait. Alors on a fait venir des potes qu’on n’a pas forcément le temps de voir mais dont on aime le travail. On s’est échangé des mails pour définir les chansons qu’on allait jouer mais on a seulement eu deux jours pour répéter avant le concert. » racontent les garçons.
Volo n’avait peut-être pas d’album à défendre à Candé mais il en avait un à présenter. Enfin un petit bout. « On prépare un nouveau disque pour le printemps 2016 et on a joué deux chansons qui seront déçues aujourd’hui, La Crise et Tout est Normal. Il faut vous attendre à du Volo, on y parlera de nos enfants, de nos femmes, de l’amour et de la société. » Pas de changement de registre et c’est ça qu’on aime. Des chansons légères, faussement naïves mais réellement drôles. « On est jaloux de certains textes des potes, on aurait bien aimé y penser » nous avouent aussi les Volo, qui se voient bien recommencer un jour ce type de prestation. Au moins pour revoir les potes.
Olivier COLLET / Photos : Thierry BRANGER
