La manifestation avait lieu ce jeudi soir.
Dimanche, le peuple grec est appelé à voter pour un référendum dont la réponse conditionnera l’avenir du pays, très endetté et en défaut de paiement depuis ce mardi. Englué dans un bras de fer entre son premier ministre Alexis Tsipras, ses créanciers et l’Union Européenne, la Grèce joue avec le feu et est à deux doigts de sortir de l’euro. Ce jeudi soir, 300 personnes se sont réunies Place Jean Jaurès à Tours pour apporter leur soutien au peuple grec et d’une certaine manière soutenir le « Non » pour le scrutin de dimanche. Parmi elles : beaucoup de syndicalistes, des communistes ou des écologistes. Il y avait même les demandeurs d’asile qui campent au Sanitas.
Mais où étaient les grecs dans tout ça ? On en a trouvé quelques-uns, dont Vicky, qui travaille dans la communication et vit en France depuis ses études. Elle décrit un pays en profonde crise humaine, en particulier depuis la fermeture des banques cette semaine : « La situation est plus difficile que l’on ne pense. Il y a des choses que l’on ne dit pas dans les médias. Ca fait mal de voir ça. Mais je n’ai pas peur pour la Grèce. C’est dur mais on a le Soleil qui nous fait garder le sourire. J’ai confiance en Alexis Tsipras, de toute façon il n’y a plus d’autre choix. Il n’y avait pas de différence avec les précédents politiques alors on croit en les jeunes. Il faut que les autres pays comprennent que tout n’est pas parfait dans ce qui est proposé. L’Europe doit aider la Grèce. Elle doit rester rassemblée et aider l’autre, c’est sa première mission. Enfin, j’ai envie de dire merci aux Français venus ce soir. Et on vous attend en vacances chez-nous ! »