Les détails des cérémonies prévues.
48h après la mort du sénateur et ancien maire de Tours Jean Germain à 67 ans, sa famille a communiqué la date de ses obsèques : elles auront lieu lundi après-midi « dans la plus stricte intimité » en l’église St Etienne. Seulement les proches, donc. Cela dit les Tourangeaux étant nombreux à vouloir saluer la mémoire de celui qui a dirigé la ville pendant 19 ans, un double hommage est organisé ce vendredi soir. Le maire de Tours Serge Babary en a précise les contours : à 18h, une cérémonie « d’un quart d’heure environ » aura lieu dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, peut-être en présence de personnalités nationales (les invitations ont été envoyées dans l’après-midi via la préfecture). En tout cas, tous les élus de Tour(s)Plus, les maires d’Indre-et-Loire et les conseillers départementaux ainsi que régionaux ont été conviés (Jean-Yves Couteau, président du Conseil Départemental sera là, pas François Bonneau pour la région à cause d’un empêchement famillial).
L’Orchestre Symphonique de Tours inaugurera cet hommage avant que le maire (seul à prendre la parole) ne fasse un discours dans lequel il retracera notamment le parcours de Jean Germain. Un moment officiel « simple, à la tourangelle », qu’il veut déconnecté des idées politiques et qui se concluera également en musique. Cette cérémonie, annoncée ce jeudi matin, se conjugue avec l’initiative des proches de l’ancien maire qui appellent à un rassemblement des Tourangeaux à 18h30 Place Anatole France, « une rose rouge à la main ». « Ce sont deux rendez-vous complémentaires » a bien pris soin d’insister Serge Babary qui se joindra au second événement (initialement prévu à 18h Place Jean Jaurès mais finalement décalé suite à la réception officielle…).
Les registres de condoléances présents en mairie depuis mercredi restent par ailleurs en accès libre pour les Tourangeaux jusqu’aux obsèques de Jean Germain. Plus de 1 000 personnes les ont signés mercredi, « au moins autant ce jeudi » a estimé Serge Babary, toujours très affecté par cette nouvelle « terrible », ce « coup de tonnerre qui montre la fragilité des politiques ». « Tout le monde aura appris de ce fait divers » a-t-il conclu.
Olivier COLLET
