Métropole : le groupe d’opposition de gauche demande des moyens financiers

Conséquence de la création d’un groupe politique d’opposition lors de la séance du mois dernier par 37 élus de sensibilité de gauche, le fonctionnement de Tours Métropole change légèrement. La loi oblige en effet l’institution à fournir des moyens aux groupes politiques constitués qui le demandent.

Ce lundi soir, le règlement intérieur a ainsi été modifié pour permettre la mise à disposition d’un local spécifique et des outils bureautiques au nouveau groupe d’opposition présidé par le maire de Notre Dame d’Oé, Patrick Lefrançois.

Ce dernier a regretté cependant l’absence de moyens financiers comme il le réclamait afin de recruter notamment un collaborateur de groupe. La demande portait sur 100 000 euros annuels et a été renvoyée par Frédéric Augis, le président métropolitain, aux arbitrages du prochain budget intercommunal.  

« Pourquoi ce qui serait possible dans les autres collectivités ne le serait-il pas à la métropole. 100 000 euros, cela représente 0,04% du budget, c’est simplement le coût de l’expression du pluralisme démocratique » s’est exprimé Patrick Lefrançois.

Une demande peu appréciée des élus de la majorité à l’instar de Philippe Clémot, le maire de Mettray qui juge : « que cet argent serait plus utile dans la création de postes dans les services que dans un groupe d’opposition. »

Les élus de gauche ont néanmoins reçu le soutien de l’ancien maire de Tours Christophe Bouchet qui a demandé à Frédéric Augis, d’étudier la demande car « la démocratie n’a pas de prix »

Après un rejet de l’amendement déposé par la gauche (42 voix contre 38), Frédéric Augis a maintenu qu’il « ne fermait pas la porte aux moyens » tout en renvoyant la discussion à la prochaine conférence des maires qui doit se réunir fin novembre pour évoquer le budget de 2022.

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