On peut goûter ses produits à la table du restaurant étoilé Pom’Poire d’Azay-le-Rideau, ou en fin de repas dans le restaurant-manoir La Roche Le Roy à Tours-Sud. La marque de chocolat Fèves s’est offert un beau cadeau à quelques mois de son 3e anniversaire : elle débarque en centre-ville de Tours.
Jusqu’ici installée à Notre-Dame-d’Oé, l’entreprise tourangelle ouvre donc un deuxième local, essentiellement dédié à la vente à emporter et à la consommation sur place (pour une pausé détente ou un goûter). La transformation des fèves de cacao et les ateliers pour découvrir les coulisses de la fabrication du chocolat se poursuivent sur le site historique de la Rue René Cassin.
« A force de faire des marchés on avait pas mal de demandes de Tourangeaux du centre-ville pour qui ce n’était pas toujours simple de venir jusqu’au nord de Tours » explique Baptiste, cofondateur de l’entreprise. Son projet : distribuer les tablettes et offrir une carte gourmande comprenant chocolat chaud maison, thé, café, cookies, moelleux au chocolat ou cannelés chocolatés, les pâtisseries étant réalisées par l’entreprise CT du Gâteau installée quartier Beaujardin. Quant à la brioche elle vient des Blés de Demain.
Fèves-Tours commercialise également en exclusivité des oursons guimauve fourrés au praliné, en attendant des variantes aux fruits rouges et au caramel. Pour Pâques, une nouvelle recette d’œuf garni de praliné fera son apparition au côté des tablettes.
S’installer ainsi Avenue de Grammont est un pari alors que deux autres chocolatiers sont déjà présents dans le secteur : Esprit Cacao et Pure. « On ne propose pas la même chose, il y a de la place pour tout le monde » assure Baptiste qui doit par ailleurs faire face à une période de crise des prix :
« Au début on vendait des tablettes de 100g à 6€ soit 60€ le kilo et aujourd’hui on est à 7€ les 85g soit environ 30% d’augmentation. Mais dans le même temps on a eu une multiplication par 2 du prix des fèves et par 5 pour le beurre de cacao. On a été obligé de répercuter. »
Des augmentations assez uniformes dans la filière. « Malgré ces hausses, on ne veut pas renier sur la qualité » promet le responsable de Fèves. « Et en général nos clients comprennent » assure-t-il.
Olivier Collet
