La décision est présentée comme « douloureuse ». Ce mardi 17 décembre, l’organisation du festival Viva il Cinema de Tours a révélé publiquement une échéance actée lors d’une assemblée générale qui s’est tenue au mois d’octobre : la fin du festival du film italien de Tours.
Après une décennie d’activité, et l’accueil de nombreuses personnalités italiennes venues présenter leur film, l’association a dû se résigner à cause de sa situation financière.
« A chaque édition le succès était au rendez-vous. Et pourtant la dure réalité s’est imposée à nous. Non pas que les collectivités territoriales ou les divers sponsors nous aient refusé leur soutien. Mais cette aide financière nécessaire s’est rapidement révélée insuffisante compte tenu de l’augmentation des coûts d’exploitation et d’organisation » peut-on lire dans un communiqué explicatif qui précise que l’ampleur de l’événement nécessitait d’embaucher, ce qui qui n’était pas soutenable vu le budget de subventions et mécénat.
L’association est donc dissoute. Tours reste néanmoins une place forte du cinéma avec plusieurs autres festival annuels : Désir… Désirs autour des questions LGBT en janvier, mais aussi le festival du film asiatique (FICAT), des événements autour du cinéma africain, le 48h Film Festival pour les courts métrages ou le dernier né, Mauvais Tours, autour des films de l’imaginaire.
Cependant, la nouvelle prouve toute la difficulté de monter et maintenir des événements culturels d’ampleur et de qualité dans un contexte de réduction des aides au secteur de la culture. Un débat au cœur de l’actualité ces jours-ci après l’annonce d’une forte réduction des subventions culturelles dans la région voisine des Pays de la Loire. Des décisions similaires sont redoutées ailleurs si les pouvoirs publics se retrouvent contraints de réduire leurs budgets.
