Les prochaines élections municipales sont programmées en mars 2026. A Tours, c’est actuellement une alliance entre la gauche et les écologistes qui dirige la ville mais l’opposition de droite et du centre espère reprendre les commandes comme elle l’avait fait en 2014.
Problème : pour l’instant, plusieurs personnalités ont fait part de leurs ambitions pour prendre la tête d’une liste. Il y a l’ancien maire Christophe Bouchet, le dernier candidat macroniste aux législatives Benoist Pierre mais aussi les conseillers municipaux Olivier Lebreton et Thibault Coulon, non déclarés mais prétendants possibles.
Si ces prétendants ne parviennent pas à s’unir, ça augmente les chances de la gauche de l’emporter. C’est d’ailleurs en partie pour ça qu’elle a nettement gagné en 2020. Cette semaine, plusieurs partis centristes ont donc publié un communiqué pour lancer un appel en vue d’une alliance.
Voici ce que disent l’UDI, Renaissance, le MoDem et le Parti Radical : « Ensemble, nous pouvons offrir à Tours une alternative crédible et solide, ancrée dans les valeurs républicaines avec une équipe municipale unie, capable de relever les défis de demain et d’éviter que les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, ne s’emparent de son avenir. » La France Insoumise, parti allié du maire Emmanuel Denis, est clairement visé dans cette phrase.
« Faisons preuve de responsabilité et d’unité pour contrer les divisions dangereuses et les tentations populistes » déclarent encore Romain Brutineau-Pellereau, Loïc Guilpain, Laure Lelandais et Mikael Rajaonarivony. A 500 jours du scrutin, la campagne commence donc à prendre de l’ampleur. Elle devrait s’intensifier courant 2025. Rappelons qu’un autre candidat est aussi déjà déclaré, cette fois à gauche : l’ancien adjoint au maire Alain Dayan.