[#MIAM] Tiens, on n’avait pas encore parlé du Saint-Honoré

Un restau situé près de la cathédrale de Tours.

Il y a des tables comme ça… On en entend parler régulièrement et puis pour des raisons difficilement justifiables on ne prend pas le temps d’y réserver un repas. Le Saint-Honoré en fait partie. La première fois qu’on a dû avoir connaissance de son existence Place des Petites Boucheries ce devait être via un chauffeur de taxi (qu’il en soit remercié). De mémoire il avait même dû évoquer une anecdote en rapport avec l’établissement… Mais alors impossible de retrouver les détails. Bref, ce qu’il faut retenir c’est qu’il y a un restau là-bas, même si ce n’est pas forcément le premier endroit où l’on pense débarquer quand on cherche à déjeuner ou à dîner.

Direction donc l’arrière de la cathédrale, pas loin de la Rue Mirabeau qui mène au pont du même nom. Avantage du quartier : plusieurs rues gratuites pour se garer (c’est toujours bon à savoir). A l’intérieur, c’est comme dans une maison de campagne : carrelage, grande et belle cheminée, desserte, belles poutres, portes en bois… On s’installe à l’arrière, dans la partie la plus lumineuse, juste trois petites tables en bois décorées d’assiettes rétro et d’un petit épi. Ambiance auberge avec serviettes en tissu (y compris dans les toilettes, un très bon point pour éviter les déchets).

Au menu, une formule à 30€ pour entrée-plat-dessert ou une autre à 53€ pour les amateurs de crustacés. Pas de tarif moins élevé le midi. A la carte, ça monte vite : entre 15 et 20€ pour les entrées, autour de 22-25€ pour les plats. A ce prix, ce sont des recettes de cuisine française classique à base de produits dits « nobles » que l’on vous présente : marbré printanier de légumes et homard, sandre aux pleurotes ou encore marquise aux chocolats grands crus et coulis fruits de la passion. La carte est courte avec suffisamment de choix : légumes, poissons, viandes.

Dans le menu, optons pour ce qui fait la réputation de la maison : le pâté de Tours. Non, pas le pâté de Pâques avec l’œuf, l’autre. Là on est sur un pâté en croûte avec du foie gras et de la poire tapée. Accompagné d’une gelée au vouvray, de quelques jeunes pousses et même d’une petite fleur comestible qui apporte couleur et originalité à l’assiette. Le pâté en lui-même est bien assaisonné, la poire apporte le sucré et le foie gras le fondant. Très bon.

On poursuit avec un filet de canette, endive braisée et une petite macédoine de légumes à la fois fondants et croquants. La viande est tendre, bien rosée, accompagnée d’un jus qui remplit parfaitement sa mission dans une assiette élégante et une fois de plus savamment colorée. Un plat de saison équilibré et savoureux.

Pour conclure, on était très attiré par la description suivante : marbré d’agrumes à la confiture de tomates vertes du jardin, sauce au thé à la bergamote. Malheureusement, beaucoup de saveurs dans une seule assiette, on balance un peu trop entre l’amertume et l’acidité, l’ensemble manque de gourmandise. Néanmoins, les petites mignardises (tartes aux figues, meringue citronnée et financier aux pruneaux) permettent de finir le repas sur une petite note de douceur.

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