Chaque semaine, l’Agence Régionale de Santé publie deux bilans sur l’évolution de l’épidémie de Covid en Centre-Val de Loire. Celui du 30 décembre révélait un taux d’incidence jamais atteint en Touraine avec 576 cas pour 100 000 habitants… 5 jours plus tard ce dernier a encore bondi pour atteindre désormais 1 243 cas, un peu en dessous du Loiret (1 253 cas) et inférieur à l’Eure-et-Loir (qui dépasse les 1 500) mais tout de même extrêmement haut. A l’échelle régionale, ce sont plus de 30 000 infections qui ont été constatées du 26 décembre au 1er janvier.
Surtout, le taux de positivité des tests atteint désormais 16,8%, du jamais vu.
A l’hôpital, la situation continue de se complexifier… 39 malades supplémentaires dans les services classiques depuis le 30 décembre, soit 269 au total dans la région (57 en Indre-et-Loire). Il faut y ajouter les 113 patients en soins critiques, dont 33 pour le 37. 4 décès ont été enregistrés depuis l’avant-dernier jour de l’année 2021. En deux ans, le coronavirus a tué 3 082 personnes en Centre-Val de Loire.
Pour la vaccination, 489 000 personnes ont un schéma complet dans le département, 214 000 ont eu une dose de rappel.
Et justement, à propos de vaccination, la ville de Château-Renault informe que son centre éphémère ouvert en novembre Salle Stéphane Pitard (Rue Pasteur) poursuit son action au moins jusqu’à fin mars les mardis de 9h à midi et de 14h à 17h et chaque samedi de 9h à 12h. Les rendez-vous se prennent au 06 09 60 51 11 ou sur place. Le site injecte uniquement des doses de Pfizer.
Concernant les conséquences de la flambée épidémique, elles ont entraîné quelques suppressions de trains en ce début de semaine (moins de 10% en Centre-Val de Loire selon la SNCF) et l’absence de 164 enseignants dans le département (en général remplacés, 53 classes étaient annoncées comme fermées ce mardi par l’inspection d’académie).
De son côté, le bar/salle de spectacle Le Bateau Ivre de la Rue Edouard Vaillant de Tours annonce sa fermeture jusqu’au 23 janvier, pour couvrir la période d’interdiction des concerts debout décidée par le gouvernement (en même temps que celle des discothèques). Selon l’équipe du lieu, qui évoque « un coup de massue » cela évite des soirées garanties à perte avec des jauges assises et réduites. Le personnel est donc placé en activité partielle et promet un report des dates qui ne peuvent pas se tenir (il y en avait 10 de programmées d’après l’agenda de son site web).
