Divorce à l’UTBM : Le TBC ne veut pas être le grand oublié

Et le fait savoir à travers un communiqué

Annoncé il y a une dizaine de jours, l’aventure Union Tours Basket Métropole – UTBM se terminera à l’issue de la saison sportive actuelle. La fin d’une histoirée débutée en 2014 à la suite d’un rapprochement entre les équipes premières du PLLL Tours qui évoluait en Nationale 2 et du TBC, alors en Nationale 3.

L’objectif d’alors, soutenu par la Mairie de Tours était de mutualiser les moyens pour créer un club ambitieux peut-être pas capable de renouer avec le glorieux passé de l’ASPO (double champion de France en 1976 et 1980), mais au moins avec le niveau professionnel c’est-à-dire la Pro B, deuxième échelon national, tout en respectant les identités de chacun des clubs qui gardaient dans le même temps leurs écoles de basket et autres équipes sous leur propre fanion.

Aujourd’hui, sur le terrain, l’UTBM peut accéder au Graal fixé au départ. Actuellement bien placés dans le championnat de Nationale 1, les joueurs du coach Pierre Tavano, peuvent en effet rêver d’une accession. Oui mais voilà, en Pro B, le cahier des charges est différent et oblige le club tourangeau à se restructurer. Cela sera sous forme de société sportive, en lieu et place de l’association actuelle.

Ce nouveau club sera porté par trois entités : Bruno de l’Espinay, actuel président de l’UTBM et sponsor principal via son entreprise Artus Interim, Romain Régnard, l’actuel manager du club via sa société Sixième Homme et les dirigeants du PLLL Tours Basket dont son présidentFrédéric Chouraki. Il manque donc un acteur d’aujourd’hui dans l’affaire : le Touraine Basket Club. L’absence du club historique de la ville de Tours, héritier de l’ASPO, peut interroger. En tout cas il scelle la mort de l’UTBM qui repartira donc sous un nouveau nom lors de la prochaine saison.

Du côté du TBC, le club gardera l’équipe évoluant en Nationale 3. Un divorce acté donc mais sur lequel la présidente du TBC Sandrine Cerol, se montre plutôt acerbe.

Dans son communiqué, cette dernière évoque ainsi « une décision unilatérale du président du PLLL et du président de l’UTBM, sans concertation ni assemblées générales. » Difficile de ne pas voir dans les propos de cette dernière un sentiment de manque de respect de la part de ses futurs ex-partenaires : « Je prends acte de cette décision. Le club n’accompagnera pas la nouvelle entité qui souhaite gravir les dernières marches vers le haut niveau.Je rappelle néanmoins que dans le cadre de cette Union la formation du TBC a fortement servi à l’obtention de la «Wild Card » pour la montée en N1. »

Pour autant, la présidente du TBC entend repartir de l’avant, en s’appuyant sur les labels FFBB (Ecole Française de mini basket /Club formateur Elite 3 Etoiles) du club qui attestent selon elle de « la qualité et la pérennité de notre action. »

Pour Sandrine Cerol « le Touraine Basket Club demeure un acteur majeur, solide et ambitieux de la formation au sein de la Région Centre Val De Loire ». Un ancrage territorial fort autour du projet club avec « des équipes élite U15, U18, la N3 constituées en majorité de joueurs tourangeaux qui sont les projets leaders de notre organisation », tout en se projetant sur les projets à venir comme la création d’un Centre d’Entraînement avec hébergement, ou la reconstruction par la ville des gymnases au Hallebardier. 

Avec ou sans union, le TBC veut donc continuer à incarner le basket tourangeau et entend bien le faire savoir.

 

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