[#MIAM] Le Boccaccio nouveau est arrivé

Le célèbre bistrot italien de la rue Gambetta a rouvert après 9 mois de travaux.

Du monde pour l’inauguration, du monde pour le service du midi… On dirait que la réouverture du Boccaccio de Tours était attendue ! Ca faisait 9 mois que le restaurant de Philippe Mureau était fermé, le temps de se refaire une beauté et de donner un petit coup de fouet à la carte. Maintenant que le four à pizza est rebranché, allons goûter…

Dans un style agréable mélangeant noir, blanc, gris et bois, le Boccaccio est un endroit qui détend, même si son emplacement fait qu’il peut parfois manquer d’un peu de lumière. Heureusement, de grands miroirs sont là sur les murs pour donner un bel espace à l’ensemble. Sur le sol, c’est de la pierre – dans la plus pure tradition italienne. Et au milieu trône une trancheuse à jambon. Non, ce n’est pas pour punir les enfants pas sages mais pour faire des démonstrations aux clients le soir venu. Jambon italien + show du patron, cocktail gagnant.

En plein coup de feu, la carte arrive sur la table. Première bonne nouvelle : il y a le logo fait maison un peu partout dessus. Sur les lasagnes, le filet mignon, le risotto… Et en plus, ce n’est pas cher : le midi, la formule entrée-plat ou plat-dessert est à 14€20, autour de 12€ le plat à la carte. En grand amateur de lagasines, on en commande une portion. Légères et fondantes, elles sont parfaitement cuites et accompagnées de verdure avec quelques petits copeaux d’un parmesan agréable (alors que l’on est de base méfiant sur ce fromage). Franchement, on en aurait eu un peu plus on aurait été ravi ! On a hésite à piquer une part de la pizza de la copine d’en face (légère et colorée, un délice dit-elle)… mais il faut garder de la place pour le dessert… Ici une Panna Cotta avec de fines tranches de fraises et un coulis de fruits rouges. Le chef était dubitatif sur la dose de sucre : nous, on la valide à 100%. c’est frais et ça conclut parfaitement le repas.

Ce que l’on aurait bien ajouté à notre addition aussi c’est un verre de vin. Et une fois qu’on en parle avec le patron, on regrette. Philippe Mureau a fait une sélection de 27 rouges et de blancs exclusivement italiens, à partir de 3€40 le verre et seulement pour des bouteilles bio, bio dynamique ou vins naturels. D’ailleurs, celui qui dirige l’établissement depuis 25 ans (ce dernier ayant 42 ans d’âge), a fait un véritable travail sur l’origine des ingrédients qu’il sert : « mon antipasti n’est pas présenté comme fait maison. Mais c’est parce que celui de mon fournisseur est tellement bon que ce serait difficile de faire aussi bien ». Du reste, il se fait livrer depuis l’Italie par des producteurs artisans de confiance et haut de gamme (par exemple, la sauce tomate des pizzas est elle aussi bio).

« Ca faisait 10 ans que je réflechissais à l’avenir du restaurant et 4 ans que cela devenait sérieux » raconte encore Philippe Mureau pour expliquer sa démarche. « J’ai profité des travaux indispensables pour l’immeuble entrepris par le propriétaire pour tout repenser. Il Boccaccio est devenu le Bistrot Boccaccio. Il y a eu 9 mois de chantier et tout n’est pas encore terminé. La déco est notamment évolutive. » Et la carte aussi. Une nouvelle version est programmée pour l’automne et d’ici là, le soir, l’ardoise affichera des suggestions audacieuses pour varier les plaisirs comme un risotto au lait de langoustine. Le tout avec l’aide de 6 personnes dont Jimmy, son chef entré dans la maison à 14 ans (il en a aujourd’hui 22). Ici, l’équipe semble aussi fidèle que les clients. On reviendra.

Olivier COLLET

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