Petite annonce : l’Indre-et-Loire cherche des apprentis à former

En boulangerie, dans l’automobile, dans le bâtiment…

Gérard Bobier est président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Indre-et-Loire (son siège est aux Fontaines à Tours), mais c’est aussi un employeur dans le BTP. Il cherche à embaucher deux personnes, et son voisin a également des besoins. Le message est passé auprès de vous en attendant d’être retranscrit à la ministre du travail Muriel Pénicaud attendue au CFA de Joué-lès-Tours ce mardi 5 février.

40% d’apprentis en plus à former en quelques années

Pratiquement pas une semaine sans un déplacement ministériel en Touraine… Après Mounir Mahjoubi (en charge du numérique, le 24 janvier) et Frédérique Vidal (enseignement supérieur, le 31), voici donc Muriel Pénicaud qui prend le TGV pour parler apprentissage, à l’occasion de la première Semaine nationale de l’apprentissage dans l’artisanat. La représentante du gouvernement va devoir apporter des garanties : celles que l’exécutif pousse en faveur d’une filière où « 80% des apprentis de niveau IV trouvent un emploi pérenne dans les 6 mois suivant la sortie de leur formation » écrit la CMA.

« Nous nous sommes engagés à former 40% d’apprentis en plus qu’aujourd’hui dans nos 112 CFA » explique Gérard Bobier. Après une baisse il y a quelques années, le nombre d’élèves repart à la hausse en Centre-Val de Loire : +3 à +5%, autour de 20 000 jeunes de moins de 30 ans (la région a été une des premières à expérimenter cette mesure permettant à plus de personnes d’entamer une formation).

700 000 emplois à créer en France

Ces bons chiffres ne suffisent pas à masquer les réticences : l’incertitude économique avec des patrons inquiets de l’état de leurs carnets de commande n’a pas toujours incité à prendre des jeunes en formation. Pour y remédier, la CMA37 a créé des postes de « développeurs de l’apprentissage » : « ils vont physiquement rencontrer les chefs d’entreprises afin d’analyser pourquoi ils n’ont jamais pris d’apprentis ou pourquoi ils n’en prennent plus depuis 2-3 ans. Ils les relancent et cherchent à les convaincre que le voie de l’apprentissage est celle de la transmission des savoirs. Pour une bonne partie, ce sont les repreneurs de nos entreprises de demain » argue également Gérard Bobier.

Selon le représentant tourangeau des artisans, il y a des besoins partout : bâtiment, automobile, services ou alimentation. « En France l’artisanat est prêt à créer plus de 700 000 emplois mais aujourd’hui on a du mal, c’est un vrai parcours du combattant pour embaucher, d’où l’importance de former des jeunes même s’il faut 2, 3 ou 4 ans pour le faire. » Et Gérard Bobier d’appeler les ados à s’orienter vers ces filières avec un argument tout simple : « c’est un métier passion ».

Photo : Google

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