Info-Tours.fr passe le week-end au Domaine de Candé et vous dit tout sur l’événement musical de l’été en Touraine.
Les festivaliers de Terres du Son n’ont pas encore franchi la porte du Domaine de Candé ce vendredi que déjà ça s’active dans la plaine. Les 900 bénévoles sont à pied d’oeuvre pour régler les derniers détails avant le premier concert de The Moonfingers à 17h15. Les premiers bus des artistes sont également arrivés, dont celui de The Do qui a fait ses balances peu après 14h. Très attendu, le duo pop devrait assurer un très beau show en milieu de soirée. Et il est amusant de le voir tout répéter, y compris l’introduction de son live. L’occasion de se souvenir que c’est la deuxième fois qu’il passe dans le coin…
Drôle également : ce bénévole-photographe venu… avec un t-shirt du festival Aucard de Tours !
D’ailleurs si vous faîtes partie des festivaliers de cette 11ème édition, n’oubliez pas de prendre le journal du festival, Parlons Zen, avec des interviews d’artistes, la prog’ du jour et des bons plans. Voici sa livraison par Fabien et Rémi :
Avant l’entrée de tous les publics à 17h, les enfants sont les rois de Terres du Son. Des centaines de jeunes et un programme rien que pour eux dont ce concert rock où ils jouent à 1, 2, 3 Soleil avec les musiciens. Des vrais tricheurs qui chantent aussi quelques titres fun comme sur les relations garçons-filles.
Apparemment certains enfants ont eu du mal à se séparer de leur doudou…
Terres du Son c’est par ailleurs une armée de 900 bénévoles répartis en différentes commissions (de la cantine aux bars en passant par l’accueil et la sécurité). Vous les repérerez facilement avec leurs t-shirts bleu-vert distribués par l’équipe en photo ci-dessous à la limite entre les grandes scènes et les coulisses…
On rappelle aussi que Terres du Son est un festival éco-responsable donc on recycle le plus de choses possibles comme l’intégralité de la recette des repas…
Une fois les portes ouvertes à 17h, la scène Propul’son reprend de l’activité. Malheureusement, mal située, elle ne fait qu’attirer quelques festivaliers égarés. On l’entend depuis le chemin mais rien n’incité vraiment à s’y rendre malgré l’affihe du programme. Du coup The Moonfingers joue de manière confidentielle. C’est dommage car les quatre garçons ont une belle énergie et de jolis grains de voix sur scène. Les chansons de leur nouvel EP sont tout aussi efficaces en live que sur des enceintes. La bande tourangelle aura sans doute l’occasion de briller ailleurs sur le festival dans les prochaines années.
18h45, c’est l’heure de Jabberowcky sur la scène Biloba. Et là on entre dans une autre dimension. Il y a un peu de monde et ça danse grâce au jeune trio poitevin fait d’étudiants de médecine. D’ailleurs ils sont actuellement « en pause » après 6 ans de cours car désormais le groupe a pris plus d’ampleur dans leur vie. Rencontrés en fin de soirée après leur concert, ils nous racontent ce beau moment avec un public « chaud » et un Soleil brûlant : « on l’avait dans les yeux du coup parfois on ne voyait pas correctement nos machines. » Un inconvénient qui les a empêchés de produire leur prestation habituelle, plus visuelle. Mais pas de faire découvrir les excellents titres de leur premier album attendu le 11 septembre; Toujours aussi remuant et festif, dans la lignée du tube Photomaton même s’il faut s’attendre « à une évolution » dans le son.
Travaillant en permance tous les trois, échangeant beaucoup leurs idées, les trois garçons ont travaillé plus de 6 mois sur l’élaboration de ce disque qui sera rapidement suivi par une tournée d’une bonne dizaine de dates, notamment La Rochelle. Un live dans lequel ils veulent apporter « un vrai plus » par rapport au CD. Ils n’excluent pas aussi de proposer une prestation avec du chant en live « mais c’est difficile car on a presque une voix différente par morceau. » Des voies rencontrées au hasard des routes voire sur le net, au hasard d’une reprise de Photomaton. Jabberwocky, entre l’artisanat et la grosse machine.
Et vous savez ce qu’on a vu dans le public de Jabberwocky ? Lui :
Sur Candé, le Soleil décline aussi tranquillement que la plaine se remplit. C’est pour The Do qu’on commence vraiment à sentir la ferveur monter. Pendant une heure, le duo enchaîne les tubes avec également une prestation lumineuse assez impressionante. C’est avec Oh! My Shoulders que le concert a débuté se poursuivant avec les pépites du deuxième album Shake Shook Shaken, un mélange de pop sucrée et dynamique, pas de temps mort mais un regret : programmé pendant 1h15, le groupe est finalement parti au bout d’une heure alors qu’un rappel aurait vraiment été le bienvenu. Mais le public n’est pas rancunier et a patiemment attendu jusqu’au début du concert de Chinese Man qui a littéralement retourné Candé avec un concert haut en couleurs et en émotions. Assurément l’un des temps forts de ce début de festival, asseyant le succès de Terres du Son et de sa programmation éclectique mais pas excluante.
Olivier COLLET