Elle a été votée par la droite tourangelle, le centre et les communistes.
Avant d’entamer le conseil municipal de ce lundi soir et ses 64 points à l’ordre du jour (nous y revenons dans d’autres articles), les élus de la ville de Tours ont eu à s’exprimer sur un texte établi par les associations représentant les maires des six départements de la région Centre-Val de Loire. Il s’agissait de dénoncer la baisse des subventions de l’Etat au bénéfice des collectivités locales mais aussi de s’opposer à la loi NOTRe qui vient de repasser devant l’Assemblée Nationale et devrait prochainement être définitivement adoptée. Parmi les mesures qui chagrinent les élus : voter au suffrage universel pour élire les conseillers communautaires de l’agglomération ou des transferts de compétences forcés.
Les Républicains de Serge Babary et leurs alliés de l’UDI ont voté ce texte ainsi que les élus du groupe communiste : « les collectivités n’ont plus les moyens de subvenir aux besoins de leurs populations » a souligné Pierre Texier. De leur côté les Verts se sont abstenus même s’ils partagent certains points de vue. En revanche, ils plaident pour l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct.
Enfin, pour le PS, Jean-Patrick Gille a soulginé que son groupe Tours 2020 voterait contre notamment parce qu’en tant que député il avait voté pour la loi NOTRe et ne pouvait pas formuler un voeu contraire ici en mairie. Il a également insisté sur ses « réserves » au sujet des baisses des dotations pour les collectivités qui ont des effets sur les investissements « mais ce n’est pas un acte criminel, votre expression est exagérée » at-il précisé faisant référence au texte de la motion qui emploie ce terme. Au sujet du suffrage universel direct pour la communauté, il a aussi soulginé qu’au temps de Jean Germain, l’opposition de droite devenue depuis majorité était favorable à cette disposition… Paradoxal, donc.
O.C.