L’ancienne cheminée, les vieilles pierres et les poutres du plafond en jettent autant que la sélection de tableaux et de sculptures. Déjà réputée pour ses galeries et ses antiquaires, la Rue de la Scellerie de Tours s’enrichit d’une nouvelle adresse nettement recommandable au N°52 : Cygne Noir.
A la tête du commerce, ex repère de déco : Elisabeth, née en Savoie, peintre à ses heures, passée par Paris ou Le Mans. A Tours depuis 2020, c’est une femme qui a toujours évolué dans les milieux artistiques : études aux Beaux-Arts puis carrière dans la musique, la mode ou le conseil en image; Elle voue une grande passion au cinéma des années 20 à 70 et dessine depuis toute petite.
Sa galerie tourangelle, elle l’a pensé en référence aux accrochages qu’elle a pu voir dans la capitale… Mais avec davantage de chaleur : un petit salon pour se poser et de la musique à toute heure. Les toiles y sont monumentales, les sculptures surprenantes. Les artistes qui en sont à l’origine, Elisabeth les a repérés via les réseaux sociaux : « Sur Facebook j’ai 3 000 amis, ce sont 3 000 artistes » nous dit-elle. De nouvelles personnalités feront leur apparition sur les murs à chaque saison.
« Pour moi un artiste c’est un artisan » poursuit la galeriste qui habite tout près de son lieu de travail et se félicite de l’ambiance du quartier. « Je voulais ramener à Tours du haut de gamme en termes de réalisation, de sujets, ramener des choses un peu fortes » exprime-t-elle encore.
Des œuvres dont les prix s’échelonnent entre 1 800 et 19 000€, « mais je vois aussi beaucoup de gens qui viennent juste pour passer un moment et apprécier les tableaux ou les sculptures » insiste la professionnelle qui souhaite organiser régulièrement des rencontres avec les artistes.
Olivier Collet
