Des fourmis par milliers au Muséum d’Histoire Naturelle de Tours

Et elles ont l’intention d’y rester un bon moment, jusqu’en août 2018.

Au rez-de-chaussée du Muséum d’Histoire Naturelle de Tours, un long tube passe au-dessus des visiteurs. A l’intérieur, plein de petits fourmis s’agitent, le traversent de part en part. Elles sont minuscules, ce chemin fait plusieurs mètres, mais Arnaud Leroy – adjoint au chef de service du musée – nous assure qu’elles ne mettent que quelques dizaines de secondes pour aller d’un endroit à un autre. Impressionnant.

Des anecdotes comme ça, on peut en apprendre beaucoup en se promenant dans la nouvelle exposition Fourmis en place depuis quelques jours dans le musée du Vieux-Tours. 16 colonies y ont élu domicile pour près d’un an et demi : des françaises mais aussi des fourmis australiennes, d’Amérique du Sud d’Asie et sans doute bientôt du Maroc. Elles sont toutes différentes : certaines sont celles que vous pouvez croiser dans votre jardin, d’autres tissent les feuilles des arbres, d’autres encore cultivent des champignons… Il y en a des microscopiques, d’autres font plusieurs centimètres… La plupart sont inoffensives mais certaines sont venimeuses, on apprendra même qu’il existe une « fourmi 24h » surnommée ainsi parce que sa piqûre fait l’effet de la douleur d’une balle de fusil pendant 24h (glups).

Les fourmis, ça peut être agaçant quand on en est envahi, c’est fascinant aussi. Comment un être si petit peut faire autant de choses ? « Une fourmi ça ne dort jamais, elles sont pratiquement en activité 24h/24. Il y a les ouvrières, les reines pour qui elles travaillent, des fourmis soldats… » explique Arnaud Leroy. Au service de leur fourmilière, elles s’activent déjà pour se développer, et on se retrouve vite avec des milliers d’individus en mouvement.

Au Muséum tourangeau, on élevait déjà des colonies de fourmis, celles-ci sont donc bien en place et organisées. Mais dans cette nouvelle exposition, on découvre aussi des colonies en formation, prêtées par d’autres musées (de Paris ou de Besançon, par exemple). Du coup, au fil des mois, on va pouvoir les voir évoluer dans leur vivarium, observer comment elles organisent leur quotidien : « on va rapidement voir des évolutions » assure l’employé. Et tout ça, avec beaucoup de pédagogie, de maquettes, d’accessoires.

A chaque poste d’observation, des loupes ont évidemment été installées pour permettre aux visiteurs d’observer de près les petits insectes. Les enfants (et pas que) devraient même adorer les grosses bulles pour observer les fourmis dans le vivarium géant installé au fond de la salle… Une baie vitrée permet aussi de se rendre compte de la complexité du réseau de galeries d’une fourmilière. Enfin, saviez-vous que dans certains pays, on mangeait les grosses fourmis ?

 

Le Muséum d’Histoire Naturelle de Tours est ouvert chaque semaine à partir du mercredi.

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