Immersion imagée dans l’immensité du CCCOD de Tours

Le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, flambant neuf, sera inauguré ce vendredi par François Hollande et la reine de Norvège.

C’est un événement artistique national et même international qui se déroule cette fin de semaine à Tours, il ne faut pas avoir peur des mots (des journalistes parisiens et étrangers avaient d’ailleurs fait le déplacement par dizaines ce jeudi afin d’en profiter). Bâti en haut de la Rue Nationale, à deux pas de la Loire, le nouveau Centre de Création Contemporaine de la ville ouvre (gratuitement) ses portes au public ce week-end (ensuite ce sera 6€), et ce vendredi pour son inauguration il accueillera le président François Hollande et la reine de Norvège dès 16h.

L’objectif de ce CCCOD dont le nom rend hommage au peintre Olivier Debré, connu pour ses tableaux de Loire, c’est d’accueillir 100 000 visiteurs par an. Jusqu’ici, la vitrine tourangelle de l’art contemporain c’était dans une peitte rue entre la gare et le Champ-Girault. Maintenant, on ne peut plus la rater à deux pas du coeur historique de la ville. C’est notre Centre Pompidou à nous, avec moins de tuyaux dans l’architecture !

Le comparatif avec le monument parisien est peut-être cavalier mais à notre sens pas injustifié. « Ce n’est pas un musée » répète depuis des mois et disait encore ce jeudi son directeur, Alain-Julien Laferrière. Pourquoi ? Déjà parce qu’il n’y aura pas de collections permanentes, et notamment pas d’oeuvres d’Olivier Debré présentées tout au long de l’année.

Ensuite, plus qu’un lieu d’exposition, ce CCCOD se veut comme un lieu de vie culturel, « un espace de rencontres ». On y trouve donc une librairie, un café, accessibles gratuitement. Sa Nef monumentale, seul vestige de l’ex-Ecole des Beaux-Arts qui se dressait ici auparavant, accueillera des oeuvres grandioses visibles en permanence depuis l’extérieur et que l’on pourra se faire commenter grâce à des QR codes à flasher depuis un smartphone.

Le premier à rendre vivant cet espace s’appelle Per Barclay. Il a recouvert le sol d’une huile noire. Une couche épaisse de quelques centimètres dans laquelle la lumière, les visiteurs, les bâtiments se reflètent. Le résultat est vertigineux : on se sent presque happé par le vide. Ce n’est pas un miroir, c’est presque un grand ravin. Pas un tableau non plus, mais une expérience. L’artiste a évolué dans son travail car d’habitude on ne peut pas marcher autour de ses créations. Cette fois, si, car elle n’occupe pas tout l’espace (23m de longueur sur 26 par exemple). Tout cela facilite la conemplation, peut-être un peu la méditation. Ca invite au questionnement : peut-on se tâcher avec cette huile ? Que se passerait-il si l’on tombait ?

Nous vous invitions à découvrir notre diaporama de cette installation et de différents lieux du CCCOD (bibliothèque, café, extérieurs avec le jardin…) en attendant plus de détails sur les premières expositions dans un autre article qui sera publié ce vendredi 11 mars…

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