Ce sera du 29 septembre au 1er octobre à la Gloriette. 11 000 spectateurs sont attendus.
C’est un projet dont on entend parler depuis plus d’un an auprès des élus tourangeaux… et qui va voir le jour à la rentrée 2017. Tours va avoir son Festival International de Cirque. Ce sera du 29 septembre au 1er octobre et on nous promet quelque chose de grand. « Toutes les grandes familles du cirque sont intéressées » affirmait ce lundi Philippe Briand, président de l’agglomération, lors de ses voeux – qui se sont d’ailleurs conclus par un joli numéro de contorsionnisme.
Alors à quoi faut-il s’attendre ? C’est auprès de Cédric De Oliveira, maire de Fondettes et vice-président de l’agglo en charge de la culture, qu’il faut aller chercher les réponses. Déjà, c’est à La Gloriette que ce futur festival établira son camp de base. Pendant trois jours, s’y dressera « le plus grand chapiteau d’Europe » capable d’accueillir 2 300 spectateurs en simultané.
Sur le week-end, 6 représentations sont prévues, soit un potentiel de 13 500 spectateurs, l’agglo – 1er financeur de l’événement dont le budget n’a pas encore été communiqué – en espère 11 000. L’idée : composer un spectacle avec 13 artistes individuels internationaux, sélectionnés en Europe et ailleurs dans le monde, et accompagnés d’un orchestre. Ils seront en compétition avec leurs numéros et trois prix seront décernés à l’issue du festival : un prix du jury (composé de professionnels, d’élus ou encore de journalistes), un prix du public et un prix des enfants, sachant que ce jury sera composé de représentants des élus des différents Conseils Municipaux des Jeunes de l’agglomération (Tours, Fondettes, Chambray-lès-Tours…).
Les détails supplémentaires seront dévoilés au mois de mars ou avril (la liste des artistes et le président du jury). « On veut faire un événement culturel et populaire » argue Cédric De Oliveira. Prix des places : entre 12 et 25€. Les réservations ouvriront dès le mois d’avril. L’ambition est aussi de rayonner au-delà des frontières de l’Indre-et-Loire. De là à faire de ce rendez-vous un Avignon du cirque ?
Olivier COLLET
