Humour tout court pour la dernière fois à Tours sur Loire

Ce mercredi soir La Guinguette proposait son ultime projection de courts-métrages de l’été. Info-Tours y était.

Organisée par l’association Les Tontons Filmeurs, la dernière soirée courts-métrages de l’été 2014 à la Guinguette de Tours avait du charme même si les escaliers menant aux bords de Loire n’étaient pas noirs de monde, à cause – sans doute – d’une météo incertaine. Qu’importe, pop-corns et bonne ambiance étaient au rendez-vous pour découvrir une sélection de petits films intéressants et/ou insolites comme le savoureux produit argentin « El Empleo » qui raconte, tout en dessins, l’histoire d’un monde où les objets sont des hommes et les hommes des objets. Un univers sans robots, et on ne sait pas trop si on doit l’aimer ou le détester.

La vision du monde c’était en quelque sorte le fil rouge de cette soirée qui a débuté par « Mademoiselle Kiki », amusante production contant les frasques d’une parisienne lambda qui rêve d’une vie mondaine et qui en a profité quitte à en abuser. On a aussi rit à en perdre la raison devant « A Morning Stroll », un court britannique donnant à voir trois fois l’insolite scène d’un pigeon un peu obèse frappant à une porte et se la faisant ouvrir par le propriétaire des lieux à trois époques différentes : 1959, 2009 et 2059 avec un smartphone et un zombie en guest star plus un zeste de l’ambiance de « Wall E » et « Je Suis Une Légende »

Si la majeure partie de la programmation de cette soirée était composée de films d’animation, deux productions avec acteurs incarnés étaient aussi dans la liste : « T’étais où quand Mickael Jackson est mort ? » de Jean Baptiste Pouilloux où un couple de badaux se déteste, se cherche, s’aime puis se saborde dans la nuit parisienne. Drôle et émouvant à la fois, on se prend à rêver d’une telle aventure au retour d’une soirée Place Plum’… En revanche, on espère ne jamais vivre la même chose que les deux Thomas d’ « Inupiluk », un court métrage trop long (34 minutes) qui nous présente un duo d’amis un peu paumés devant accueillir deux habitants du Groenland à Paris. Malgré quelques sursauts d’humour suscités par l’incompréhension entre les personnages à cause de leurs langues différentes, l’ensemble est gâché par ses lenteurs et son manque de rythme.

Olivier COLLET

Illustration : « 8 balles » de Frank Ternier (France, 2014) également projeté à La Guinguette ce 27 août.

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