[#MIAM] A La Maison Colbert, les bons arômes de Mickaël Téluk

Ils viennent de redessiner leur restaurant de fond en comble.

Nouveau nom, nouvelle déco, nouvelle carte mais même équipe et même philosophie : tout a changé, ou presque, à l’Arôme, Rue Colbert à Tours. Restaurant réputé du début de la rue ouvert il y a 7 ans, il s’est transformé ces dernières semaines. Au final, on y mange toujours aussi bien mais dans un autre esprit.

En cuisine, Mickaël Téluk se charge des recettes, en salle Ben et n’a pas de mal à conseiller un vin, c’est sa spécialité. Sur une table face à la rue, un ancien voisin est venu prendre des nouvelles : Gaëtan Evrard, chef de l’Evidence de Montbazon, mange chez ses copains après avoir cuisiné en face d’eux pendant quelques années. Connaissant le bonhomme, s’il est dans le coin, c’est qu’on est en terrain ami. On devrait pouvoir passer un bon moment.

Carte courte mais intense

On a réservé pour 3, et on a été surclassés : on a décroché la table ronde qui surplombe la salle du bas. Vue plongeante dans un petit recoin au calme, pas mal. Mobilier brut, léger côté industriel et campagnard à la fois, couleurs chaleureuses et lumières jaunâtres : ambiance bistrot chic, tendance baba cool. Au mur, quelques citations. Exemple : qui a dit « un livre de cuisine ce n’est pas un livre de dépenses mais un livre de recettes » ? Alors ? Si vous ne savez pas, demandez la table ronde en réservant, la réponse est juste à côté.

Accueillis par un sauvignon blanc et un chinon rouge, on commence à zieuter la carte. Elle à la fois claire et intrigante avec son « poisson sous l’emprise du film », qui se révèle en fait être un « simple » poisson en papillote ou son « Croque Colbert » constituant la formule du déjeuner (16€ avec vin et café), et dont la recette du jour comportait un ketchup de betterave et du porc roi rose de Touraine.

Viandes et poissons de qualité

Ici le message est clair : cuisine maison (sauf le – très bon – pain de chez Meunier et les glaces), produits du coin. Carte courte mais comprenant l’essentiel : viande (veau, coquelet de 500g…), poisson ou légumes seuls. En entrée, potage, terrine, os à moelle, saumon mariné… Hyper classique. Comme on est venus au déjeuner, on attaque direct avec le plat et un bar « de St-Gilles-Croix-de-Vie ». Il arrive tout seul dans sa cocotte, avec la sauce coquillages à côté. A l’œil il semble petit mais alors qu’est-ce qu’il était bon. Fondant, avec la peau croquante : une cuisson qui provoque un ouragan dans la bouche. Et pour accompagner ça, un risotto d’épeautre (il fallait le faire !), on ne regrette pas.

Pour le dessert, nos convives optent pour la poire-chocolat, et nous pour le Pithiviers. Oui, ça sonne comme la ville du Loiret, c’est notre quota d’infidélités à la Touraine de l’année. Il arrive chaud, avec sa pâte croquante et sa frangipane. Peut-être un petit poil lourd mais vraiment gourmand. L’addition : autour de 10€ pour les entrées et les desserts, de 14 à 28€ pour les plats. C’est une somme mais il y a du métier, de la passion et du sourire dans l’accueil ce qui permet de repartir avec de bons souvenirs. La Maison Colbert part avec de bonnes fondations.  

Olivier Collet

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