LEGISLATIVES EN TOURAINE : LR et UDI en duo face au reste de la droite

L’accord entre la droite et le centre a été signé au niveau local.

« Dans le cadre des élections législatives des 11 et 18 juin prochains, les Fédérations Les Républicains 37 et l’UDI d’Indre et Loire confirment localement les candidats désignés par les instances nationales des deux familles politiques de la Droite et du Centre. Les cinq candidats sont Céline Ballesteros pour la 1ère circonscription (Tours), Claude Greff pour la 2ème (Amboise), Sophie Auconie pour la 3ème (Loches, St-Pierre-des-Corps), Hervé Novelli pour la 4ème (Chinon, Joué-lès-Tours) et Philippe Briand pour la 5ème (St-Cyr-sur-Loire, Bourgueil). L’Union de la Droite et du Centre en Touraine va permettre de soutenir des candidats unis autour d’un projet capable de faire gagner la France et la Touraine. »

Voilà ce qu’écrivent cette semaine Fabrice Boigard pour LR et Norbert Pédanou pour l’UDI. A quelques jours du premier tour de la présidentielle, et donc qu’elle qu’en soit l’issue (François Fillon qualifié pour le deuxième tour, ou pas), ils gravent dans le marbre un accord politique qui devra quoi qu’il arrive survivre pendant deux mois, même après cette première élection incertaine pour l’Elysée… Un geste important alors que cet accord a mis du temps à se formaliser, suite à des débats internes au sein de la droite tourangelle (notamment pour savoir si Sophie Auconie, patronne de l’UDI, allait elle-même recevoir son investiture).

Les appareils sont donc derrière ces 5 là, mais il reste encore plusieurs inconnues dans cette équation. Déjà, on ne sait pas si Philippe Briand sera bien candidat à sa succession. Le ténor de la droite tourangelle pourrait bien préférer rester président de la métropole tout juste créée, avec de beaux défis à régler, plutôt – par exemple – que de s’ennuyer dans l’opposition pendant 5 ans au Palais Bourbon en cas d’échec de François Fillon.

Deuxième chose, la droite devra faire face à son éclatement : dans le Lochois par exemple, le maire de Loches Marc Angenault se revendique aussi comme le disciple de François Fillon et veut donc aller chercher ses électeurs. Encarté LR, il n’a pas l’investiture mais sa dissidence pourrait faire du mal au soir du premier tour…

Il ne faut pas non plus négliger Debout la France (avec Lionel Béjeau à Tours par exemple) ou même le mouvement des 577 pour la France (par exemple avec Marc Lelandais sur Amboise) qui assument aussi leur positionnement à droite de l’échiquier politique. Certes, en face, la gauche aussi est divisée entre Macronistes, socialistes et Mélenchonistes… Mais cet éclatement de la droite dans un paysage politique déjà brumeux ne risque pas d’aider les électeurs…

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