Prog, nouveautés… On sait enfin tout de la 13ème édition de Terres du Son

Il y aura Petit Biscuit, Gojira, Morcheeba, Tété, Imany… et plein de bonnes choses à manger.

L’an dernier, l’équipe de Terres du Son avait organisé la présentation de la 12ème édition du festival au Temps Machine, vu que l’ASSO qui organise l’événement chaque année venait de reprendre la gestion de la salle de concert de Joué-lès-Tours. Pour 2017, c’est à la Cité de la Gastronomie que l’on a été convié. Terres du Son n’avait pas attendu la naissance officielle de cette nouvelle institution pour mettre en avant son intérêt prononcé pour la bonne nourriture, mais cette année un accent encore plus fort va être mis sur cette question, des chefs tourangeaux seront par exemple sollicités afin de cuisiner pour les artistes et faire en sorte qu’ils repartent de Touraine avec un bon aperçu des capacités culinaires de notre région. C’est peut-être un détail pour vous, mais en terme de communication ça signifie beaucoup.

C’est donc avec le champ lexical de la gourmandise que l’on va évoquer la 13ème édition du festival prévue du 7 au 9 juillet sur le Domaine de Candé à Monts : « il y aura du Soleil et pas de finale de foot cette année » nous a-t-on promis, une façon de dire que l’on n’a aucune bonne raison d’aller voir ailleurs (bon, il y a tout de même l’American Tours Festival au même moment, les fans de ZZ Top et des Insus auront donc sans doute quelques problèmes de dilemmes à régler : plat ou dessert ?).

Que les fidèles se rassurent : Terres du Son reste ancré sur ses valeurs. Ce sera donc un festival familial, éclectique, multiculturel, éco-responsable et accessible. D’un côté, la grande prairie avec ses 4 scènes : les deux principales pour les têtes d’affiche, le chapiteau et la scène Propul’son dédiée notamment aux artistes locaux. De l’autre côté, le village toujours 100% gratuit avec ses animations pour enfants, des conférences gesticulées, du cinéma, des associations, des stands gourmands, des jeux… ah, et des concerts, aussi. Au total, ce sont pas moins de 100 rendez-vous artistiques qui sont échelonnés du vendredi 14h au dimanche vers 1h du matin. Il va falloir un appétit d’ogre pour réussir ce marathon.

On en a déjà parlé il y a plusieurs semaines, des noms plaisants ont rapidement été annoncés dans la programmation : la tornade hard rock Gojira viendra le samedi soir et sera clairement la grande tête d’affiche du week-end, Birdy Nam Nam, Naive New Beaters, Camille ou Mome font aussi partie des grands noms du menu, Petit Biscuit ou Imany ont les atouts pour déplacer les foules tout comme Morcheeba ou Tété qui ont rejoint le line up ce mardi (ce ne sera pas leur première fois). Synapson, Keny Arkana, Protoje, Kate Tempest, Cézane (le vendredi), Gogol Bordello, Raul Midon, Frustration, Sir Jean (le samedi), Un Air Deux Familles, Inna De Yard, The Angelcy ou Les Sœurs Moustaches (le dimanche) sont eux autant de potentielles surprises ou découvertes. Sans oublier toute la cuvée d’artistes locaux (avec des locomotives comme l’excellent groupe Yacht Club) et des cartes blanches à deux labels tourangeaux (Roche Musique et Brigante Records) ou aux Îlots Electroniques avec leurs Djs.

A Terres du Son, il ne faut pas forcément s’attendre à une liste de noms qui passent en boucle à la radio, « on veut sortir des stéréotypes » nous dit-on. Le festival l’affirme chaque année un peu plus haut et plus fort et ce n’est surtout pas pour ça qu’il est baisse en qualité. Bien au contraire d’ailleurs. C’est juste qu’il faut réussir à créer l’alchimie de la recette ce qui peut s’avérer… disons… technique. Ainsi, en faisant venir des artistes « de niche » d’horizons très variés (de l’électro au rap, du reggae à la folk, de la musique des Balkans aux groupes avec des sonorités africaines), il permet à de nombreux publics de se croiser. Tu viens pour un nom, tu repars avec dix bons souvenirs. « Kate Tempest, même si vous n’aimez pas le rap, allez la voir pour son énergie, pour vous rendre compte de ce qu’elle fait » plaide Hugues Barbotin, le directeur de l’ASSO.

Avec 40 à 50 000 spectateurs par édition, un pass 3 jours à 65€ (qui n’a pas augmenté depuis 3 ans), 1,7 million d’euros de budget (dont 93% en autofinancement malgré de nouveaux partenaires) et plus de 800 bénévoles, Terres du Son soigne son esprit champêtre, sachant que l’adjectif doit être vu comme positif (on a aussi entendu le terme « bucolique » pendant la conférence de presse). Engagé depuis longtemps sur la pente de l’éco-responsabilité, l’organisation ne vise pas le zéro déchet, « ce serait impossible » nous dit-on, mais prend le pari de la sensibilisation, de la co-construction d’un projet de développement durable en partenariat avec les festivaliers invités à s’impliquer dans la démarche (et ils sont assez nombreux à jouer le jeu). Par exemple, pour cette édition 2017, une chaîne de tri sera reconstitué sur Candé. On parlera également lampes solaires, circuits courts… Sans oublier une accessibilité renforcée à la fois pour les personnes en fauteuil roulant mais aussi les sourds ou malentendants via des colonnes vibrantes, des boucles magnétiques ou des conférences traduite en langue des signes. Pour que chacun puisse vraiment « venir découvrir » et s’ouvrir.

Olivier COLLET

PS : Au fait… Il y a encore deux noms qui doivent être annoncés dans les prochains jours pour compléter la programmation. L’ensemble du programme est d’ailleurs à découvrir sur le site du festival.

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