Braderie de Tours : grand déballage sous surveillance

La Braderie c’est balade, chine et convivialité à 100%.

Après de nombreuses incertitudes, la Braderie de Tours a eu lieu ce dimanche. Les commerçants ont investi les trottoirs tourangeaux pour présenter vêtements, jouets, objets de déco, produits artisanaux, antiquités… ou des produits plus étonnants.  Tout ça sous haute sécurité. Brocanteurs, commerçants, associations… étaient parfaitement encadrés par la police nationale et municipale. Au gré de nos déplacements, nous avons également croisé les militaires de l’opération Sentinelle. Aux entrées, des plots en béton et des barrières obligaient tout le monde à passer dire bonjour aux agents de sécurité et à ouvrir les sacs.

Mais ça n’a rien empêché. Dès 8h le matin, les visiteurs ont donc commencé à arpenter les rues du centre-ville à la recherche de bonnes affaires, il y en a même un que l’on a croisé avec sa grande valise à roulettes. Comme si il partait en voyage. A l’entrée de la Rue Nationale, un retraité essaye un pantalon derrière une simple bâche plantée devant la vitrine d’un magasin. Faut pas être trop pudique !

Quelques heures plus tôt, c’est la tradition : pas de grasse mat’ pour les élus. Le maire de Tours, Serge Babary, Céline Ballesteros (adjointe au commerce) et de nombreux autres ont serré toute une série de mains, enchaînant avec bises et selfies. Il a eu aussi quelques échanges avec les exposants soulignant que la Braderie était un grand jour de partage pour la ville de Tours.

Durant notre déambulation, nous avons croisé des milliers de personnes à la recherche de bonnes affaires mais pas que… En famille, entre copines et copains, en duo, en solo… c’est surtout un moment de détente qu’ils recherchaient, à base de rires et fous-rires (voir photos ci-dessous) et de déjeuners sur le pouce, en terrasse et en dégustant un verre de vin de chez nous !

Au fait, question : finira-t-on par savoir quel est le secret de ce vendeur qui revient chaque année nous vendre ses « parfums de marque » et multiplie les échantillons gratuits : « Lolita si vous l’aimez, je vous l’offre. Lolita si vous l’aimez, je vous l’offre. Lolita si vous l’aimez, je vous l’offre. Lolita… » C’EST BON MEC, on a compris… Un passant croit savoir comment ça marche : « ce sont les fonds de cuve de Grasse. En gros, pas de la très bonne qualité; Ca sent bon mais ça parfume 20 minutes. » Ceci explique cela…

Sous les nuages, et alors que la sono crache le tube d’Au P’tit Bonheur J’veux du Soleil (ils ont de l’humour !), on se demande combien nous sommes à chercher l’objet rare. Il y a bien des bouchons à l’entrée de la Rue Nationale, comme d’habitude. On entend aussi ce genre de phrase : « tu veux une chemise ? » « Oh, la flemme de regarder, y’a trop de monde ! » Mais, après plusieurs avis pris, ça semble clair : il y a moins de monde que l’an dernier (250 000 personnes annoncées en 2015). En tout cas il y a moins d’exposants, moins de brocanteurs particuliers (de toute façon, c’est assumé, la Braderie est avant tout faite pour les commerçants).

Résultat : même si de nouvelles rues ont accueilli des stands (Rue Charles Gille), d’autres axes sont désormais déserts. Ainsi, le Boulevard Heurteuloup n’était plus qu’un grand parking. Mais ça ne semble pas avoir entamé la bonne humeur ambiante, comme celle d’un commerçant qui jouait de la flûte de paon tranquille sur son stand en attendant le client. Citons aussi le dynamisme de bénévoles situés au coin de la Place de Résistance et qui vendaient des objets au profit de la Ligue contre le Cancer.

MhG et O.C.

Quelques images de cette journée…

POUR FINIR EN MUSIQUE !

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