Aucard pluvieux, Aucard heureux ?

Le festival ouvre ce mardi soir à La Gloriette, et va défier la météo.

Pascal Robert, président d’Aucard de Tours, ne se souvient pas de quand date la dernière édition vraiment pluvieuse du festival tourangeau organisé par Radio Béton : « il y a bien eu une alerte l’an dernier… mais sans plus. » Il est vrai que fin mai-début juin, normalement, ça le fait : Soleil, chaleur… Mais cette année il pourrait en être autrement, vu le temps instable voire humide au moins annoncé pour la première soirée ce mardi.

Dommage, « on a le sweat, le sac de plage… mais pas le k-way avec le logo d’Aucard de Tours » sourit un bénévole sous sa capuche, alors qu’il pleut sans discontinuer ce lundi après-midi sur la plaine de La Gloriette. « Mais le site est de bonne qualité, et au total on a quatre chapiteaux » souligne le big-boss. Comprenez : même sous la pluie, pas question de ne pas faire la fête, vous serez au sec (et les bars aussi sont abrités). Conseil néanmoins : « évitez le parking, très boueux… » glisse Fabien, un photographe habitué des lieux.

Qu’il pleuve, qu’il vente ou que ça chauffe, depuis vendredi déjà, la cinquantaine de bénévoles engagée sur le montage s’affaire pour que tout soit prêt à temps pour l’ouverture. Et la grisaille n’y changera rien : « ça fait 4 jours qu’on s’active et on est bons… » insiste Nathan, au sec dans la maison du parc pendant que certaines équipes achèvent le montage des scènes, que d’autres s’occupent des différents badges, que les armoires réfrigérées arrivent… Une fois les notes retombées, il faudra encore 4 jours pour tout replier.

Aucard de Tours c’est une ruche, une aventure, mais aussi une organisation bien rôdée. « Au total, on va avoir près de 200 bénévoles » souligne Pascal Robert qui se félicite du « renouvellement » de l’équipe : « certains sont là depuis 30 ans, d’autres sont étudiants… Il y a aussi ceux qui ont connu Aucard de Tours en tant que festivaliers, qui ont aujourd’hui une trentaine d’années, et qui veulent passer de l’autre côté. »

Et le grand plus, c’est qu’en coulisses « il n’y a pas de hierarchie. Artistes, techniciens, élus, bénévoles… Tout le monde mange ensemble » souligne Pascal Robert, qui se souvient d’une tonne d’anecdotes de discussions de voisins de table aux idées opposées à la base et qui se sont évidemment très bien entendus. Aucard est une plaine de rencontres, un festival où il fait bon partir à l’aventure et où l’esprit festif l’emporte toujours sur l’étonnement devant des groupes inconnus et parfois déroutants.

20 000 personnes sont attendues d’ici samedi soir : « on fait un peu moins de préventes que l’édition des 30 ans en 2015 mais plus qu’en 2014 qui était une très bonne année » explique l’équipe de Béton qui conseille fort de réserver pour vendredi et samedi car la jauge de 4 500 personnes risque rapidement d’afficher complet. Surtout si le Soleil se décide à montrer le bout de son nez.

Olivier COLLET / Photos : Delphine NIVELET

PS : la bonne nouvelle pour les plus téméraires d’Aucard, c’est que des bus de Fil Bleu partiront de l’arrêt spécial Aucard de Tours après 1h du matin et jusqu’à la fermeture des portes. Donc même après le dernier tram. Ils feront un tour sur le centre-ville et passeront également par le campus Grandmont, toutes les 25 minutes. Toutes les infos là-dessus mais également (et surtout) sur la prog’, ou encore les apérocks (concerts gratuits dans les bars chaque jour à 12h30 et 18h30) sur www.radiobeton.com/aucard

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