Un lancement sexy pour les Années Joué 2019

Reportage photo pour la première soirée du festival d’art de rue jocondien.

On est accueilli à Joué-lès-Tours par du Bénabar et du Johnny… Battle de tubes complètement old school entre bars du Parc de la Rabière avant l’inauguration des Années Joué, festival d’art de rue gratuit pendant trois jours. Mais la soirée ne se résume pas qu’à ça, et même s’il faudra sûrement attendre ce samedi pour assister aux spectacles les plus forts de cette 22ème édition, on a déjà pu avoir un aperçu intéressant de la programmation. Plutôt sexy, à vrai dire.

Sexy d’abord, ces deux coiffeuses sans filtre sur le parking du collège de la Rabière, venues proposer magazines moto ou porno à leurs clients, exclusivement masculins, sur fond d’hymne au diapason du kitsch, comme savent souvent bien le faire les troupes d’art de rue.

Groseille et Mandarine par La Dieselle Compagnie, ce samedi 19h15 au parking du collège, dimanche 17h au square.

Sexy ensuite, ces six spectateurs à qui l’on intime de revêtir un gilet jaune pour ne rien revendiquer du tout, si ce n’est leur appartenance à l’équipe des « Hommes de la bâche » destinée à recevoir une femme expulsée d’un canon. Epilogue d’un spectacle au pitch improbable, qui emprunte à l’imaginaire des foires et du cirque, la scène en précède une autre à laquelle on ne s’attendait pas, ou plutôt qu’intimement on n’espérait pas. On se serait presque fait avoir.

La Femme Canon, ce samedi à 18h30 à la Plaine du Grand Bourreau, par le Théâtre des Cerises.

Sexy maintenant, cet énorme chameau qui se balade dans les rues jocondiennes, suivi mécaniquement par une foule curieuse venue en nombre pour cette première soirée très ensoleillée, annonçant un week-end particulièrement estival.

Chamôh, ce samedi à 18h au départ de la Maison du Parc, dimanche même heure, même endroit. Par la Cie Paris Bénarés.

Sexy toujours, ces spectatrices et spectateurs qui se donnent la main sans vraiment comprendre pourquoi quand une troupe le leur demande, afin de tourner autour d’une île imaginaire à un coin de rue.

Akva Loko, La Cie du Coin.

Sexy évidemment, ce duo qui figure l’amour sans un mot, sur fond de guitare électrique et de flamenco. Ils revisitent le fameux proverbe « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis », se rapprochent, s’écartent, se défient et s’enlacent. Une demi-heure pour se laisser porter par le rythme des sentiments.

Amour Electrique, de la Cie Neige Scariot, 15h30 au collège ce samedi, 14h30 au même endroit dimanche.

Sexy naturellement, cette foule sur le toit du centre social de la Rabière, signe de la participation d’une ville et d’un quartier au festival qui l’anime chaque année, parenthèse à un quotidien parfois difficile ces derniers mois comme en témoigne une sécurité très présente qui ne cherche même pas à se faire discrète.

Sexy enfin, cette montgolfière qui survole le public Place Nelson Mandela, transportant une Alice qui avait précédemment fait avancer une barque volante à coups de balai. L’imaginaire est sans limites.

Alice on the run, Theater Titanick.

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