« Une métropole humaine, active, désirable, généreuse et imaginative »

C’est en tout cas le souhait de Philippe Briand

 

En politique, on dit souvent que l’art de convaincre tient dans celui de répéter les propos et de les répéter encore. La cérémonie de vœux de Tours Métropole ce vendredi 18 janvier en fut un nouvel exemple.

C’est au sein de la Nef du CCC OD et face à un parterre de 400 invités, triés sur le volet, que Philippe Briand, s’est ainsi prêté à un exercice dans lequel il excelle. Entouré de tous ses vice-présidents sur l’estrade, le président de Tours Métropole a tenu un discours d’une petite heure, avec un style bien à lui. Petites phrases et blagues au programme pour détendre l’atmosphère, mais surtout discours relevant de la profession de foi en faveur d’une métropole encore à l’état de maturation mais dans laquelle Philippe Briand croit profondément.

« Cela ne fait que deux ans que nous sommes une métropole »

« Cela ne fait que deux ans que nous sommes une métropole » a-t-il ainsi rappelé d’emblée, comme pour répondre à celles et ceux qui trouvent que les choses n’avancent pas assez vite. Tours Métropole veut jouer dans la cour des grands et suivre l’exemple de Lyon que son président affectionne particulièrement. Pour cela il lui en faut les moyens. Or, sa jeunesse et donc son besoin de développement sont pénalisés par les accords de Cahors qui freinent ses augmentations de fonctionnement a-t-il insisté une nouvelle fois un peu plus tard, non sans oublier de signaler face aux députés de la majorité présents mais aussi face à la Préfète d’Indre-et-Loire, que Tours Métropole attendait toujours les 7 à 8 millions d’euros promis par l’Etat dans le cadre de sa transformation.

Malgré tout, la métropole avance, c’est en tout cas le message que Philippe Briand a souhaité envoyer en citant délégation après délégation les projets en cours (2ème ligne de tramway, centrale biomasse à Tours Ouest, agrandissement de la salle Grenon, nouvelle patinoire aux Deux-Lions, centre de tri des déchets à Parçay-Meslay...). Une métropole qu’il souhaite en cinq mots a-t-il résumé : humaine, active, désirable, généreuse et imaginative.

Touraine Vallée de L’Indre ne signe pas les contrats de réciprocité

Une métropole qui doit également composer avec les autres territoires du département, afin d’être une locomotive pour le département et non un mastodonte étouffant ses voisins. Et ce n’est pas anodin si à la suite de ce discours furent signés les contrats de réciprocité avec les autres intercommunalités du département.  « Nous sommes la première métropole à mettre en place ce type de contrats » a précisé fièrement le président de Tours Métropole.

Un contrat qui engage chaque territoire à fonctionner en lien avec l’autre. Un contrat qui doit également favoriser les échanges et un dialogue d’égal à égal entre les collectivités dans un esprit de coopération. Un contrat signé par toutes les intercommunalités du département à l’exception de la communauté de communes Touraine Vallée de L’Indre. La faute au débat houleux sur le Village de Marques qui devait s’implanter sur ce dernier territoire. Un projet retoqué (il reste un dernier recours possible) bien que porté et soutenu politiquement par le président de Touraine Vallée de L’Indre Alain Esnault qui n’a pas digéré le rejet de ce projet par les élus de la Métropole, y voyant justement un signe contraire au respect des territoires entre eux. 

Mathieu Giua

 

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