JO 2020 : une aide spéciale pour les athlètes du Centre-Val de Loire

La région espère briller à Tokyo.

Il reste un peu plus d’un an avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2020 dans la capitale japonaise… La région Centre-Val de Loire compter y envoyer une quinzaine voire une vingtaine de représentants, dont la moitié en capacité de décrocher une médaille. On pense évidemment à la Loir-et-Chérienne Marie-Amélie Le Fur multi-titrée en athlétisme handisport ou encore à la kayakiste tourangelle Sarah Guyot. Mais la liste ne sera pas connue avant plusieurs mois, car il faut d’abord que les candidates et les candidats au départ valident leur sélection.

Après quoi, pour la première fois, le Conseil Régional envisage le versement d’une enveloppe de soutien afin d’accompagner les athlètes dans leur préparation. « Le principe est acté » explique le vice-président en charge des sports Mohamed Moulay. L’enveloppe sera la même pour toutes et tous, et comprise entre 3 et 4 000€ : « cette somme leur permettra d’investir dans la préparation des Jeux, par exemple pour acheter de l’équipement » détaille l‘élu socialiste. Les premiers versements sont programmés fin 2019, et ils se feront en deux fois. Parmi les autres sports concernés : le volley, le parabadminton ou encore le basket.

Profiter des retombées économiques des JO

Au-delà de ce projet, la région Centre-Val de Loire prévoit d’envoyer une délégation au Japon pour faire connaître ses installations sportives. Objectif : accueillir ensuite des délégations pour la préparation des JO 2024 à Paris, à défaut d’avoir obtenu l’organisation d’épreuves (le Loir-et-Cher avait un temps été candidat pour accueillir les compétitions d’équitation à Lamotte-Beuvron). « On va y aller en mode VRP » avance Mohamed Moulay qui voit les Jeux comme un moyen de booster l’économie régionale, comme les 500 ans de la Renaissance organisés pour cette année 2019 : « nous sommes à proximité immédiate de Paris, nous pouvons espérer récupérer un bout des 11 milliards d’€ de retombées économiques des JO. »

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Plusieurs sites ligériens ont été identifiés comme potentielle bases arrière : le Palais des Sports de Tours pour le volley, le centre équestre de Lamotte-Beuvron, le centre national de tir sportif dans l’Indre, la piscine de Chartres, le dojo d’Orléans… « Tours est aussi en capacité d’accueillir une équipe de rugby à 7 avec la vallée du Cher et la Cousinerie » veut croire le représentant régional. Cela dit les projets doivent arriver vite, puisqu’ils doivent être présentés dès le mois d’octobre de cette année. Les fédérations internationales pourront ensuite se positionner dès fin 2020.

Des aides renforcées pour les clubs amateurs

« Il faut que l’on travaille à construire un projet commun » plaide l’élu qui envisage de travailler avec les 6 conseils départementaux, de labelliser des manifestations aux couleurs des jeux, de mobiliser les lycéens ou de travailler avec la SNCF pour organiser des trains spéciaux entre la région parisienne et le Val de Loire au moment de cette grande fête sportive mondiale. Il en appelle aussi au soutien financier de l’Etat : « le sport mérite une petite pichenette. »

De son côté, la région consacre 20 millions d’€ au sport par an dont 10 millions pour construire ou rénover des équipements, 7 millions d’€ d’aides aux clubs avec une priorité affichée pour le soutien aux petits clubs « pour encourager le développement de la pratique du sport » dixit Mohamed Moulay. Malgré des demandes récurrentes, l’enveloppe consacrée aux grands clubs a ainsi un peu baissé. Elle reste néanmoins comprise entre 50 et 100 000€ pour le foot, le volley ou le basket féminin à Bourges.

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