Nos bons plans… pour visiter Dublin depuis Tours

La capitale irlandaise est une excellente étape pour quelques jours.

Lundi dernier, entre le moment où l’on a fermé la porte de chez-nous et celui où l’on a posé notre sac dans notre demeure irlandaise, il s’est passé exactement 5h. Parce que l’avion avait une bonne demi-heure de retard et qu’on a un peu galéré pour trouver nos repères une fois dans le centre-ville de Dublin. Résultat, au retour, 4h15 de porte à porte. Bref, depuis Tours, il faut moins de temps pour aller dans la capitale d’Irlande qu’à Quimper. Ce qui n’empêche pas d’aller faire un petit tour dans le Finistère, mais ce sera pour une autre fois.

Bref, notre périple commence à l’aéroport de Tours. Où l’on constate que quand deux vols partent à une demi-heure d’intervalle, ça devient vite compliqué pour une si petite structure de gérer 360 passagers qui partent et autant qui arrivent. Résultat : grosse file d’attente, encombrement et retard des avions. Dublin est desservie deux fois par semaine : le lundi et le vendredi avec des départs dans l’après-midi, ce qui est confortable. Plusieurs possibilités donc : y aller du vendredi au lundi (si c’est votre première fois, ça peut faire un peu court), du lundi au vendredi (une bonne combine) ou plus longtemps mais dans ce cas-là, envisagez de sortir de la ville car vous risquez d’être limités (l’Ouest de l’Irlande avec Galway a beaucoup de charme, aussi, par exemple).

Une fois à l’aéroport, plusieurs solutions pour rejoindre la ville à environ une demi-heure de route : le taxi (plus de 20€), le bus de ville (long, plus d’une heure), les navettes « de luxe » à une dizaine d’euros l’aller simple ou des navettes vertes baptisées Airlink pour 6€ le trajet (ou 10€ l’aller-retour, pensez-y) dans des bus à impériale ce qui permet tout de suite de se mettre dans l’ambiance : ce qui est fait n’est plus à faire. La meilleure place’ c’est bien sûr en haut, à l’avant (PS : il y a le wifi dans le bus si le paysage des banlieues de Dublin vous ennuie). Plusieurs arrêts sont proposés en centre-ville dont la gare centrale, O’Connell Street ou le quartier de Temple Bar : à voir en fonction d’où vous dormez.

Dublin n’est pas une ville hors de prix en ce qui concerne le logement. Tout dépend de vos désirs : hôtel, bed & breakfast, logement en appartement ou auberge de jeunesse. Ca peut donc aller de 15-20€ la nuit à plus de 100€ sachant qu’il est possible de se loger pour vraiment pas cher en plein centre-ville, au bord de la rivière Liffey, où plusieurs Hostel ont élu domicile.

Une fois bien installé, Dublin se parcourt aisément à pied pour peu que vous ayez de bonnes chaussures (le bus et le tram sont chers). Au Sud : la célèbre université Trinity College, le Parlement, les cathédrales, la statue de Molly Malone, le château de Dublin (où ont lieu les plus grandes cérémonies du pays comme l’investiture du président), plusieurs musées (dont l’excellent musée d’art moderne, bien que la visite se fasse très rapidement) mais aussi la prison de Kilmainham (excellente visite à faire en 1h, accessible même sans maitriser parfaitement l’anglais, mais places limitées donc réservez à l’avance sur Internet pour 8€). Au Nord, un peu moins de choses mais beaucoup de magasins et centres commerciaux, ou encore le musée des Beaux-Arts (gratuit, comme tous les musées nationaux).

Parmi les visites également très prisées des touristes : l’usine Guinness (la bière) ou la distillerie Jameson (le whiskey) mais si vous voulez sortir de l’ordinaire, préférez celles de Teeling ou John Power and Son. Les parcs de Dublin, nombreux, sont par ailleurs très agréables pour des balades sans oublier évidemment les bords de la rivière Liffey. Si vous avez le temps et l’envie de voir la mer, c’est possible en prenant le train vers Howth par exemple (6€15 l’aller-retour depuis le centre-ville). Il s’agit d’un chouette port de pèche avec plusieurs restaurants de poissons mais aussi une série de circuits de randonnée de 6 à 10km en haut des falaises et en pleine verdure. S’il fait assez beau, c’est vivement recommandé.

On parlait de manger… La gastronomie irlandaise a quelques arguments intéressants. Mais, avant tout, c’est souvent le charme des établissements qui nous a conquis, comme le Church Bar qui, comme son nom l’indique, est situé dans une église ou encore ce bar à glace où l’on s’assoit sur des scooters pour déguster son goûter. Évidemment, vous ne pourrez pas échapper au tea time (à accompagner des excellentes pâtisseries de Queen of Tarts dans Temple Bar) et encore moins au fish & chips : il y en a partout (celui du Church Bar est plutôt bon) et les cartes sont également souvent enrichies de burgers (parfois au poisson ou crevettes de la région comme à Howth). A ce titre, on a testé le burger poulet-bacon-avocat de l’Union 8, un excellent restaurant nouvellement ouvert du quartier de Kilmainham, le tout servi avec une soupe (pour la bonne conscience, mais pas seulement car elle était parfaitement épicée et très joliment présentée). Le détail qui tue : la carafe d’eau. Vous connaissez l’eau citronnée ou mentholée ? A l’Union 8 elle est aromatisée… au concombre !

A savoir : à Dublin, on mange tôt. Du coup, de nombreux restaurants proposent des menus à prix réduits avant 19h. Vous pouvez donc prendre un bon breakfast le matin et un dinner en fin d’après-midi : les portions sont souvent copieuses, ça devrait suffire. Et si vous avez encore faim, la plupart des bars ont également une carte de plats : des chicken wings classiques au Dublin Coddle, mélange de saucisses, bacon, pomme de terre et sauce avec du pain noir : roboratif. Pour boire, le vin est cher, bien plus que la bière qui coule à flots (et il y a plein de bières locales et artisanales pour varier de la Guinness). Avantage : de très nombreux bars accueillent des musiciens tous les soirs, parfois dès 19h et jusqu’au bout de la nuit. Dans le quartier très prisé de Temple Bar mais aussi dans ses contours, sur les bords de la Liffey, au Nord… A vous de faire votre choix. On est aussi tombé par hasard sur un groupe de rock en pleine rue un soir : sincèrement, on a rarement vu autant de passants donner des pièces à des artistes de rue. Leur nom : Blue Krow.  

Pour conclure, vous ramènerez sans doute quelques souvenirs. Attention, les magasins ouvrent tard et ferment parfois tôt (vaut aussi pour les musées, 11h30-17h30 par exemple pour celui d’art moderne). Vous pouvez opter pour les petites boutiques de George Street en centre-ville, les artisans de Temple Bar (dans les petites rues) ou celles des grands centres commerciaux si le cœur vous en dit. A ramener : les pulls en laine des moutons irlandais, évidemment. Budget total nous concernant (vol, hébergement, repas, souvenirs, visites, transports) : 350€ en 4 jours.

Olivier COLLET

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